Politique

Bilan gouvernement : Verre à moitié vide ou à moitié plein ?

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A quelques mois des échéances électorales 2016 et après 4 ans du mandat du premier gouvernement  sous la nouvelle constitution, "qu'est ce qui a été réalisé et vers ou nous allons ?" C'est la question à laquelle devait répondre dans une salle archicomble,  Mustapha Khalfi Ministre de la Communication, Porte-parole du Gouvernement, Mohammed Nabil Benabdallah, Ministre de l'Habitat et de la Politique de la Ville, Abdelhamid Chabat secrétaire général du parti de l'Istiqlal ainsi que Driss Lachgar premier secrétaire de l'Union socialiste des forces populaires, lors d'un débat organisé le jeudi 7 janvier 2016 à Casablanca par ChoufTV et l'hebdomadaire Al-Michaal.

Pour Mr El Khalfi, le bilan du gouvernement se résume dans les réformes initiées pour rassurer l'équilibre macroéconomique du Maroc et alléger les caisses de l’état. A ce titre, il a cité la reforme des retraites, les reformes des contrats publics, la libéralisation des hydrocarbures, la décompensation…
Il a également évoqué des mesures sociales, comme l'allocation donnée aux  veuves, les bourses pour étudiants, l'indemnité chômage….

Dans le bilan législative, le ministre de la communication a mis en avant l'élaboration des trois-quarts des lois organiques stipulées par la nouvelle constitution.

Pour Chabat, le plus important réside dans la consolidation au Maroc des droits de l'homme. Et selon lui, dans ce domaine le gouvernement n'a pas fait grand chose. Pour preuve, le Secrétaire général du PI a pointé du doigt les dernières violences exercées par les forces de l'ordre sur les instituteurs chômeurs. Même son de cloche de la part de Driss Lachgar, qui a déploré le manque de responsabilités du chef du gouvernement et le fait qu'il n'exerce pas pleinement les  prérogatives que lui garantit la Constitution.

Pour sa part, Benabdallah a appelé l'ensemble des acteurs à faire front commun pour consolider la démocratie grace à un travail sérieux des partis politiques marocains loin des surrenchères politicienes qui altére l'image du politique. Et ce à travers des programmes réfléchis qui répondent aux attentes des citoyens.

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