Politique

Demande d’audition du DGST : un incident regrettable selon Paris

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La France a demandé, samedi 22 février , que toute la lumière soit faite, le plus rapidement possible, sur la demande d'audition du Directeur général de la surveillance du territoire (DGST) pour des accusations d'une prétendue "complicité de torture au Maroc".

"En réponse à la demande des autorités marocaines, nous avons immédiatement demandé que toute la lumière soit faite, le plus rapidement possible, sur cet incident regrettable, dans l'esprit de l'amitié confiante qui lie la France et le Maroc", a souligné le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères Romain Nadal dans une déclaration. 



L'agence France presse (AFP) a rapporté récemment qu'une ONG française a demandé l'audition du DGST dans cette affaire. 

A rappeler que Mbarka Bouaida, ministre déléguée aux Affaires étrangères et à la Coopération (MAEC) a convoqué, vendredi soir au siège du ministère, l'ambassadeur de France à Rabat, Charles Fries, "pour lui signifier la protestation vigoureuse du Royaume du Maroc, à la suite des informations faisant état d'une plainte contre le Directeur général de la surveillance du territoire (DGST) pour une prétendue complicité de torture au Maroc".



Un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération a indiqué que Mme Bouaida a, en outre, précisé que "le Maroc rejette, catégoriquement, aussi bien la procédure cavalière et contraire aux usages diplomatiques utilisée et davantage encore les cas judiciaires, sans fondements, évoqués", ajoutant que le Maroc "exige, avec insistance, que des explications urgentes et précises soient données à cette démarche inadmissible et que les responsabilités soient identifiées".



Auparavant, l'ambassade du Maroc en France avait exprimé dans un communiqué "son étonnement face à l'absurdité" de cette affaire rapportée par l'AFP.

"La procédure, la rapidité déconcertante avec laquelle cette affaire a été traitée, son mode de médiatisation, la violation des règles et usages diplomatiques universels et le non-respect des conventions entre les deux pays, suscitent de nombreuses interrogations sur les motivations réelles de cette affaire et ses véritables commanditaires" soulignait la même source.

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