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El Othmani dresse le bilan de la politique sociale

© D.R

Le chef de gouvernement hôte de la première Chambre dans le cadre de la séance mensuelle

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Le projet de loi de Finances 2018 consacre un budget de 59,2 MMDH à l’éducation et la formation, soit 5 MMDH de plus en comparaison avec l’exercice budgétaire en cours.

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«L’Exécutif a placé la dimension sociale au cœur de sa politique publique». Les propos émanent du chef de gouvernement Saâd Eddine El Othmani. Pour preuve, le numéro un de l’équipe gouvernementale affirme que «la moitié du budget du projet de loi de Finances 2018 (PLF 2018) est dédiée aux secteurs sociaux». En effet, le chef de l’Exécutif s’exprimait devant les membres de la Chambre des représentants dans le cadre de la séance mensuelle consacrée à la politique publique. Dans sa réponse à une question sur «la portée sociale des politiques publiques», M. El Othmani a fait savoir que «le gouvernement est déterminé à poursuivre la promotion des conditions sociales dans les domaines de l’éducation, de la formation, des services de santé et de l’emploi, ainsi que la lutte contre les disparités sociales, territoriales et rurales».

Plus concrètement, il a expliqué que «le gouvernement est déterminé à poursuivre la promotion des conditions sociales des citoyens à travers la lutte contre la précarité, la pauvreté, le soutien aux catégories vulnérables et la préservation de la cohésion sociale et familiale». Pour ce faire, l’Exécutif compte procéder, selon la même source, à l’évaluation des acquis et la proposition d’une série de procédures et mesures concrètes et ambitieuses. Chiffres à l’appui, le chef de gouvernement s’est attardé sur les montants des budgets accordés aux secteurs sociaux.

Le but, selon M. El Othmani, est de poursuivre le soutien du système d’éducation et de formation à travers les moyens financiers et humains à même de garantir l’amélioration de l’accès des enfants des Marocains à ce service social de base. Il a souligné dans ce sens que le projet de loi de Finances 2018 consacre un budget de 59,2 MMDH à l’éducation et la formation, soit 5 MMDH de plus en comparaison avec l’exercice budgétaire en cours. S’agissant des emplois créés, le secteur scolaire a bénéficié de 20.000 emplois contractuels, soit un total de 55.000 postes entre 2018-2019. Le secteur de la santé n’est pas en reste. Le chef de l’Exécutif a annoncé la hausse des aides dédiées à ce secteur au titre du budget de l’année prochaine. Celles-ci vont atteintre 14.79 MMDH, soit une hausse de 5%, ainsi que la création de 4.000 emplois dans le domaine de la santé contre 1.500 une année auparavant.

Par ailleurs, le gouvernement El Othmani mise sur la convergence et la complémentarité des politiques sociales et publiques ainsi que le développement et le renforcement de la gouvernance du soutien social. Une série de procédures et mesures concrètes dont la création d’un système pour le suivi des catégories pauvres et vulnérables fondé sur une base de données unifiées pour garantir un bon ciblage est mis en place. L’autre nouveauté gouvernementale concerne le développement de la gouvernance et l’efficacité du système de soutien social aux niveaux institutionnel, informatique, des mécanismes de soutien et de ciblage, les moyens de distribution, du suivi et l’amélioration des conditions de la mise en œuvre des initiatives de l’appui direct aux femmes veuves et le fonds de solidarité familiale.

Un plan national de l’emploi

Le chef de gouvernement a précisé dans sa réponse dans le cadre de la séance parlementaire mensuelle que le projet du plan national pour la promotion de l’emploi à l’horizon 2021 repose sur cinq principaux axes. Il est ainsi question du soutien à la création d’emplois, l’adaptation de l’enseignement et de la formation aux besoins du marché de l’emploi, la consolidation des programmes actifs d’emploi et le soutien de la médiation, l’amélioration des conditions de travail et du marché de l’emploi et l’appui de la dimension régionale dans l’emploi. Le milieu rural était également présent dans la réponse du chef de gouvernement.

Il est ainsi question de la lutte contre les disparités territoriales dans le milieu rural. Ainsi, les efforts vont se poursuivre pour l’élaboration du plan ambitieux pour le développement du milieu rural qui est «le programme de lutte contre les disparités sociales et territoriales dans le monde rural 2017-2023». M. El Othmani a révélé qu’une étude de terrain effectuée en 2014 et qui a couvert toutes les régions du Royaume a permis d’identifier les besoins de chaque douar et région en termes d’infrastructures et des services sociaux de base, a ajouté le chef de gouvernement, notant qu’elle a également permis l’identification de plus de 24.000 douars dans 1.253 communes souffrant de déficit et nécessitant des investissements pour la mise à niveau sociale.

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Les mesures du PLF

Le chef de l’Exécutif a évoqué dans sa réponse aux questions des députés que le projet de loi de Finances 2018 (PLF) permettra d’élargir la base des bénéficiaires des aides pour inclure les mères divorcées ou en situation précaire et les enfants orphelins suite au décès de la mère divorcée ou en situation précaire. M. El Othmani a relevé dans ce sens que l’exécution des programmes spécifiques au profit de ces catégories sociales est un acquis important pour le pays qui nécessite une vision globale basée sur l’harmonie, la complémentarité et la convergence pour éviter toute confusion dans la gestion de ce programme pouvant entraver la réalisation des objectifs escomptés. Dans le même ordre d’idées, le numéro un de l’équipe gouvernementale a réitéré la décision de poursuivre le soutien à l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH) à travers la programmation de projets de développement qui tiennent compte de l’efficacité et la qualité des services offerts. L’accent a ainsi été mis sur l’esprit du développement humain, la garantie de la durabilité des réalisations et la consolidation des acquis, ainsi que la poursuite de la mise en place des différentes procédures et mesures à même de remédier aux dysfonctionnements relevés au niveau social. Et enfin réunir les conditions nécessaires pour garantir l’équilibre et une vie digne aux citoyens.

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