Politique

Elections législatives 2016: Un début de campagne apathique à Asilah

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D’aucuns attribuent la froideur de cette campagne électorale au fait que l’ensemble des têtes de liste représentant les différents partis en lice ne sont pas originaires d’Asilah.

Contrairement aux précédentes communales et régionales du 4 septembre 2015, le démarrage de la campagne électorale à Asilah s’effectue dans l’indifférence presque totale des électeurs. Et pour cause, d’après les Zaïlachis, le grand ténor politique et l’actuel président du conseil municipal de la ville, Mohamed Benaïssa, ne se présente pas comme candidat, dans la circonscription de Tanger-Asilah, au prochain scrutin législatif du 7 octobre. Alors que d’autres attribuent la froideur de cette campagne électorale au fait que l’ensemble des têtes de liste représentant les différents partis en lice ne sont pas originaires d’Asilah.

Comptant beaucoup plus sur le soutien de Mohamed Benaissa, président du Conseil  municipal, pour remporter plus d’une voix dans cette circonscription, le PAM a accrédité Abdelaziz Jebari, avocat de profession et ancien premier vice-président de M. Benaïssa au sein de son ancien bureau municipal, ainsi que l’actuel président de la commune rurale d’Ahad Al Gharbia,  Abdellah El Gharbi, respectivement troisième et quatrième candidats dans sa liste électorale, présidée par l’ex-maire de Tanger, Fouad El Omari.

En plus du parti du tracteur, l’Union socialiste des forces populaires (USFP) a jeté son dévolu sur le nouveau secrétaire de la section locale du parti à Asilah, Abdelhamid El Melehi (titulaire d’un doctorat en droit), pour la représenter au deuxième rang après le secrétaire provincial de l’USFP, Ahmed Yehya, qui dirige la liste électorale du parti de la rose dans cette circonscription. Quant à l’Union constitutionnelle (UC), celle-ci a choisi un autre Zaïlachi, en l’occurrence Jaber Adlani, dirigeant d’une société, pour occuper la dernière place des cinq candidats présidés par son coordinateur provincial Mohamed Zemmouri. Le parti du cheval a réussi à gagner ces dernières années du terrain au sein de son électorat local, l’aidant à remporter un des trois sièges disputés lors des dernières législatives partielles du mois d’octobre 2012. Ce qui permet de faire de l’UC un sérieux concurrent par les autres partis, en particulier le PAM.

Il est à noter que le grand absent de ces élections est l’ancien député parlementaire zaïlachi et un des premiers adhérents du Front des forces démocratiques (FFD) (lors de sa création), Mohamed El Mekki Benali, qui avait décidé de se retirer au profit de son fils Nidal, pour que ce dernier fasse partie de cette bataille électorale sous l’étiquette du même parti de la branche d’olives. Ce jeune militant associatif n’a pas pu obtenir, à sa grande déception et celle des partisans locaux, l’accréditation pour représenter le FFD comme tête de liste électorale (des jeunes) dans cette circonscription. Cette absence du père et du fils (originaires des anciens notables de la ville) de ces élections rendra cette campagne encore plus frileuse.

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