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Gouvernement : Le RNI, l’UC et le MP discutent l’offre de Benkirane

© D.R

Le chef de gouvernement désigné a rencontré Aziz Akhannouch alors qu’une décision finale est prévue ce vendredi

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Dans les milieux pjdistes, l’idée d’un gouvernement reprenant les mêmes membres de la majorité sortante suit son chemin. L’Exécutif devrait être ainsi composé du PJD, du RNI, du MP ainsi que du PPS.

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Les choses sérieuses commencent. Le chef de gouvernement désigné a rencontré le président du Rassemblement national des indépendants (RNI), Aziz Akhannouch. A cette occasion, Abdelilah Benkirane a présenté une offre politique au numéro un du parti de la colombe. «La rencontre fut importante avec le chef de gouvernement désigné. Il y a aujourd’hui une offre politique que nous allons discuter avec nos partenaires, notamment l’Union Constitutionnelle. je vais également rencontrer Mohand Laenser, secrétaire général du Mouvement populaire», a affirmé Aziz Akhannouch.

Et de poursuivre : «Je vais parler aux médias de cette offre dans 48 heures». Les négociations semblent ainsi s’accélérer pour la formation d’une majorité gouvernementale. Il faut dire que le secrétariat général du Parti de la justice et du développement (PJD) s’était réuni sous la présidence de Benkirane la veille de la rencontre avec le président du RNI (voir page 5). Tout porte à croire que le secrétaire général du PJD a discuté avec les membres de la direction de son parti l’offre politique proposée à ses futurs alliés. Si les détails de la rencontre Benkirane-Akhannouch sont restés secrets, la formule qui reste plausible pour la composition du gouvernement et de la majorité a déjà été dévoilée par Aujourd’hui Le Maroc dans l’édition du lundi dernier.

En effet, dans les milieux des Pjdistes, l’idée d’un gouvernement reprenant les mêmes membres de la majorité sortante suit son chemin. L’Exécutif devrait être ainsi composé du PJD, du RNI, du Mouvement populaire ainsi que du Parti du progrès et du socialisme (PPS). Quant au parti de l’Istiqlal ainsi que l’Union constitutionnelle, les deux partis devraient renforcer les rangs de la majorité au Parlement uniquement sans représentants au sein de l’Exécutif mais en contrepartie de certains avantages qui devraient être également discutés avant la formation du gouvernement. ALM avait également dévoilé, il y a quelques jours, qu’il y aurait un veto de la part d’une bonne partie des membres de la direction du PJD contre la participation de l’Union socialiste des forces populaires (USFP) de Driss Lachgar à la prochaine majorité gouvernementale.

Benkirane avait déjà tenu deux réunions avec le premier secrétaire du parti de la rose. Même si les deux hommes avaient échangé des formules de politesse à l’issue de leurs réunions, la position de l’USFP quant à la participation au gouvernement était restée peu claire aux yeux du PJD. Reste à savoir si l’USFP ralliera de nouveaux les rangs de l’opposition parlementaire. Pour le moment, seul le Parti authenticité et modernité a pris la décision de rejoindre l’opposition. Les prochaines heures sont donc décisives. Dès ce week-end la nouvelle majorité devrait être connue. Une autre étape tout aussi importante va commencer. Le chef de gouvernement devra, en effet, discuter avec ses alliés la répartition des portefeuilles ministériels. La présidence de la Chambre des représentants fera également partie et comme à l’accoutumée du package négocié par les membres de la majorité.

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Le perchoir attise toujours les convoitises

La présidence de la Chambre des représentants doit figurer en bonne place lors des négociations pour la formation du gouvernement. L’USFP avait des visées sur ce poste, le troisième dans l’ordre protocolaire du pays après l’institution monarchique puis le chef de gouvernement. Habib El Malki aurait été le candidat du parti de la rose pour la présidence. Aujourd’hui, les chances d’entrer au gouvernement paraissent faibles. Alors, deux autres partis politiques devraient se disputer la présidence.

Il s’agit notamment du Parti de la justice et du développement (PJD) et du Rassemblement national des indépendants (RNI). Ce dernier gérait dans le Parlement sortant ce poste qui était occupé par Rachid Talbi Alami. Le PJD espère, quant à lui, arriver pour la première fois de son histoire au perchoir. Comme argument, les Pjdistes affirment que la présidence doit revenir au parti politique disposant du groupe parlementaire le plus important à la première Chambre.

Le hic, c’est que cette condition n’a jamais été déterminante dans le choix des présidents successifs de la Chambre des représentants.

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