Politique

La vraie doléance de l’opposition au Cabinet royal

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Il semble que la réunion entre des membres du Cabinet royal et les dirigeants de l’opposition n’a pas été consacrée aux sorties du chef de gouvernement. Une source bien informée au sein de l’opposition affirme que les dirigeants des quatre partis concernés, à savoir le parti de l’Istiqlal (PI), l’Union socialiste des forces populaires (USFP), le Parti authenticité et modernité (PAM) et l’Union Constitutionnelle (UC) ont effectivement fait part aux représentants du Cabinet royal d’une doléance différente de ce qui a filtré ces derniers temps dans les médias.
En effet, la doléance concerne, selon la même source «l’amalgame fait par le chef de gouvernement sur les prérogatives du chef de l’Etat».

Quel en a été le feedback ? «Il ne s’agissait pas de recevoir une réponse au cours de la réunion mais de discuter de la situation qui nécessite aujourd’hui que les choses soient tirées au clair. Nous verrons par la suite comment les choses vont évoluer», explique notre source qui n’écarte pas la possibilité pour l’opposition de demander de nouvelles réunions similaires. En attendant que l’opposition communique davantage sur le déroulement de la réunion, certaines voix au sein de la majorité gouvernementale sortent petit à petit de leur mutisme.

Et c’est le Parti de la justice et du développement (PJD), chef de file de la majorité, qui a donc pris le relais. Pour le moment, pas de réaction de la part du chef de gouvernement, le principal concerné, mais des pjdistes connus pour leurs sorties médiatiques tonitruantes ont déjà réagi.
C’est le cas notamment du député Abdelaziz Aftati ainsi que du vice-président du conseil national du PJD, Abdelali Hamieddine. Ce dernier a déclaré que «la réunion entre les partis de l’opposition et des membres du Cabinet royal manque d’un cadre légal et institutionnel d’un point de vue constitutionnel».

Hamieddine pense ainsi que l’opposition fait preuve de son incapacité alors que les derniers sondages donnent la victoire à la majorité gouvernementale dans les prochaines élections. «Le dossier des élections est sur un plan légal et constitutionnel, est une affaire gouvernementale par excellence, dirigée par le chef de gouvernement avec l’opposition dans un le cadre d’un dialogue institutionnel», a-t-il dit. A noter qu’une commission centrale de suivi des élections supervise les préparatifs. Il s’agit d’une commission gouvernementale présidée par les ministres de l’intérieur et celui de la justice et des libertés.

Des réunions sont organisées régulièrement avec la participation d’autres membres du gouvernement ainsi que les représentants des partis politiques de la majorité et de l’opposition en plus des formations politiques non représentées au Parlement. Les rencontres portent, notamment sur les lois qui doivent encadrer les prochaines échéances électorales. dans ce sens, les dernières réunions qui remontent à la semaine passée ont été consacrées aux préparatifs pour les élections dans les Chambres professionnelles.

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