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Le Parlement ouvre ses portes ce vendredi

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La session du printemps marquée par la présentation du programme gouvernemental

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Le Parlement est resté quasi paralysé au cours de la session d’automne. Et pour cause: le blocage gouvernemental qui a duré pendant toute la session d’octobre, a eu un impact négatif sur l’institution législative.

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La Chambre des représentants et la Chambre des conseillers inaugurent la session d’avril 2017 de l’année législative 2016-2017. L’ouverture de la session du printemps vient conformément à l’article 65 qui stipule que «le Parlement siège pendant deux sessions par an. Le Roi préside l’ouverture de la première session qui commence le deuxième vendredi d’octobre.

La seconde session s’ouvre le deuxième vendredi d’avril. Lorsque le Parlement a siégé quatre mois au moins, au cours de chaque session, la clôture peut être prononcée par décret». C’est la deuxième Chambre qui entamera la première ses travaux.

La Chambre des conseillers annonce, en effet, l’organisation de deux séances plénières. Prévue à 11h00 du matin aujourd’hui, la première sera consacrée à l’ouverture officielle de la session printanière du Parlement alors que la seconde sera réservée à l’élection du premier vice-président de la Chambre des conseillers. En effet, les parlementaires de la deuxième Chambre devront choisir un successeur à Mohamed Ansari. Conseiller parlementaire de l’Istiqlal, il vient d’être nommé membre de la Cour constitutionnelle. Pour sa part, la Chambre des représentants tiendra la première séance plénière consacrée à l’ouverture de la deuxième session législative en début d’après midi. Elle sera suivie d’une autre séance plénière consacrée aux élections pour pourvoir les postes vacants au sein des organes de la Chambre. Il faut dire que les parlementaires auront du pain sur la planche au cours de la session législative du mois d’avril. Pour rappel, le Parlement est resté quasi paralysé au cours de la session d’automne. Et pour cause: le blocage gouvernemental qui a duré pendant toute la session d’octobre a eu un impact négatif sur l’institution législative. Celle-ci a effectué une seule réunion pour élire le président et les membres du bureau de la première Chambre pour permettre l’adoption de l’acte constitutif de l’Union africaine (UA) afin que le Maroc puisse retrouver son siège dans cette organisation continentale après une absence de plus de trois décennies. En raison du blocage, le projet de loi de finances 2017 n’a pas été adopté. Gouvernement et Parlement devront travailler de concert pour l’adoption dans les plus brefs délais du projet de loi sachant que les préparatifs pour le projet de loi de Finances2018 devront démarrer dans les prochaines semaines. En attendant, le vote de confiance concernant le gouvernement El Othmani sera sans nul doute l’un des moments forts de l’actuelle session législative.

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