Politique

Le PJD se dit victime d’un complot

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Il a critiqué l’interdiction d’œuvres caritatives menées par des associations proches du parti

Le parti de la justice et du développement voit le complot partout. Dans les médias, chez le patronat et même de la part de responsables publics, le PJD estime qu’il fait l’objet d’attaques répétées à l’approche des élections. Dans un édito publié dans le portail web du parti, les pjdistes critiquent l’interdiction par les autorités de toutes les manifestations ayant un rapport avec le parti, notamment les œuvres caritatives à l’occasion du mois de Ramadan.

Pourtant, le chef de gouvernement et secrétaire général du parti de la justice et du développement avait affirmé qu’il n’avait été mis au courant d’aucune décision sur l’interdiction des œuvres caritatives pendant le mois sacré pour éviter leur exploitation à des fins électoralistes. Sans nommer comme à l’accoutumée les parties derrière ce complot, les responsables du PJD ont une explication. Le parti de la lampe pense que la crainte de le voir remporter  les prochaines élections pousse ses détracteurs à mener campagne contre lui.

«Cette crainte s’illustre tantôt par l’interdiction de manifestations de communication menées par le parti souvent pour des raisons qui ne tiennent pas la route, tantôt, l’interdiction d’œuvres caritatives en faveur des populations pauvres pendant le mois sacré, menées par des associations considérées comme proches du parti ou de ses sympathisants», lit-on dans l’édito du parti. Dans une critique à peine voilée à des institutions comme Bank Al-Maghrib et le Haut-Commissariat au Plan, le PJD remet en cause la lecture négative faite au bilan gouvernemental à l’approche des élections. «Les observateurs remarquent sans nul doute la tendance de certaines institutions et organes publics à l’approche de chaque élections pour minimiser le travail gouvernemental et donner une lecture négative à son bilan contrairement à des institutions internationales», précise la même source.

Plus loin encore, l’abaissement du seuil électoral de 6 à 3% est également considéré comme une mesure qui cible d’abord le parti de la lampe même si son numéro un et chef de l’Exécutif vient d’affirmer samedi dernier que cette décision a été prise avec son accord. Enfin, le parti se dit également victime d’une campagne médiatique dans la presse visant à nuire à son image. Même un journal et son éditorialiste réputés proches du PJD et sa direction sont critiqués dans cet édito.

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