Politique

Le secrétaire général du PPS était en meeting à Ouarzazate: Les mises en garde de Nabil Benabdellah

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Après le chef de gouvernement Abdelilah Benkirane et Hamid Chabat, secrétaire général du parti de l’Istiqlal, c’était au tour du ministre de l’habitat et de la politique de la ville d’animer un meeting dans les régions du Sud-est. Un pari quelque peu relevé pour la direction du parti. C’est devant une salle archicomble à Ouarzazate que le numéro un du parti du livre a prononcé son discours annonçant d’emblée la couleur.

Pour Benabdellah, le PPS est aujourd’hui en train de récolter le fruit de ses choix politiques et de son sérieux. «Personne n’a fait quoi que ce soit pour remplir cette salle de manière artificielle avec des moyens utilisés probablement par d’autres», a-t-il affirmé.

Et de poursuivre : «Votre présence aujourd’hui reflète l’image que vous avez d’un parti qui a résisté, faisant face à des attaques de la part de certains y compris dans la province dans laquelle nous nous retrouvons aujourd’hui». Benabdellah a cité comme exemple Tinghir, Errachidia et Zagoura.

Sans les nommer, le secrétaire général de l’ancien parti communiste, a lancé des mises en garde à destination de quelques parties contre le retour à l’utilisation de «certaines méthodes». «Nous serons toujours aux aguets car nous sommes un parti politique qui ne s’est jamais agenouillé depuis plus de 72 ans avant l’indépendance et après l’indépendance», a-t-il conclu. A quelques mois des élections communales et régionales, il semble que le PPS voit déjà grand. Menée par Benabdellah, la direction actuelle veut surtout en finir avec l’image de petit poucet qui colle à leur parti politique.

A noter enfin que le parti du livre anciennement membre de l’alliance de la Koutla, est membre depuis 2012 d’une majorité gouvernementale conduite par le Parti de la justice et du développement (PJD). Le parti est représenté dans le gouvernement actuel par quatre ministres dont le secrétaire général du PPS, Mohamed Nabil Benabdellah.

Pour rappel, ce dernier avait affirmé à ALM que les quatre partis de la majorité ne présenteront pas de candidats communs dans les prochaines élections à cause du mode de scrutin en vigueur. Pourtant, le PPS et le PJD sont les seuls partis de la majorité à avoir déjà coordonné leur action dans plusieurs élections partielles ces trois dernières années.

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