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Législatives : Bataille sur les ondes et le Web

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Trois partis politiques ont déjà investi dans des radios en plus de plates-formes sur la Toile

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Avec un parc d’abonnés Internet qui flirte avec les 15 millions de personnes, soit pratiquement la moitié de la population au Maroc, les partis ont vite compris que la campagne électorale va se jouer également sur le Web et les réseaux sociaux.
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Tous les moyens sont bons pour attirer les électeurs. A quelques semaines des prochaines législatives prévues le 7 octobre prochain, c’est le branle-bas de combat chez les états-majors des partis politiques. Les stratégies de communication des formations politiques engagées dans la course à la Chambre basse du pays commencent à prendre forme. Avec un parc d’abonnés Internet qui flirte avec les 15 millions de personnes, soit pratiquement la moitié de la population au Maroc, les partis ont vite compris que la campagne électorale va se jouer également sur le Web et les réseaux sociaux. Plusieurs partis politiques y mettent déjà le paquet. Le Parti de la justice et du développement (PJD) et le Parti authenticité et modernité (PAM) ont été les premiers à lancer les hostilités. En plus d’une plate-forme sur la Toile, les deux formations ont également investi dans des webradios avec des programmes quotidiens qui passent en revue les réalisations des élus des deux partis à la fois sur le plan local mais également dans le Parlement. Il faut préciser que c’est une première dans les annales politiques partisanes du pays.

Les formations politiques profitent ainsi de l’ouverture du champ audiovisuel qui permet aujourd’hui la création de radios pour les partis politiques ou les associations. A la tête de ces projets partisans, des hommes et des femmes rompus au travail médiatique. Au PJD notamment, le projet est chapeauté par Slimane Omrani, président de la commission des médias et relations publiques au sein du parti de la lampe depuis des années et l’un des hommes de confiance du secrétaire général du parti. Au PAM, c’est Khalid Adnoun, un ancien journaliste dans une chaîne de télévision nationale et ex-directeur dans le Groupe qatari Al Jazeera, qui est aux commandes. Mais ces deux formations ne sont pas les seules à investir le Web et les radios.

L’Istiqlal met les dernières retouches à sa webradio qui émettra dans les prochains jours. Le parti dirigé par Hamid Chabat compte également marquer sa présence sur le Web. Le Rassemblement national des indépendants n’est pas en reste. Le parti est également en train de renforcer sa stratégie digitale. Le site web de la formation présidée par l’actuel ministre des affaires étrangères et de la coopération, Salaheddine Mezouar, doit faire peau neuve.

Pour rappel, M. Mezouar avait présidé, il y a quelques jours, une réunion avec les principaux cadres du parti ainsi que les principales compétences jeunes au sein du RNI pour lancer les préparatifs en perspective des prochaines élections législatives. Alors que ces formations mettent le paquet pour assurer une meilleure visibilité sur la Toile, d’autres partis politiques donnent l’impression d’être complètement dépassés. Reste à savoir si les quelques semaines qui restent avant le scrutin serviront à rattraper le retard pour ces partis surtout que le Web s’impose aujourd’hui comme un outil incontournable de communication politique.

Des politiques «facebookers» !

facebookLa tendance chez les responsables politiques est à la création de pages officielles sur les réseaux sociaux.
Facebook reste pour le moment le plus prisé par les partis, les ministres et les hommes politiques. Fait inédit, de nombreux responsables préfèrent réagir sur certaines polémiques ou points chauds d’actualité directement sur la Toile.
Pour rappel, le chef de gouvernement, Abdel-Ilah Benkiran, avait fait sensation en créant, il y a quelques mois, une page officielle sur Facebook. D’autres ministres avaient fait de même et le dernier en date n’est autre que l’actuel ministre de la justice et des libertés, Mustapha Ramid. Même si certains responsables politiques ne sont pas très actifs sur le Web, leur présence leur permet d’avoir ou de maintenir un contact direct avec les internautes marocains.
A quelques semaines des prochaines élections législatives, une présence plus forte sur le Web pourrait peser en faveur d’un parti ou un homme politique.

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Web : La réconciliation avec la politique ?
etude-utilisation-internetLe parc des abonnés à Internet au Maroc avoisine les 15 millions de personnes. Un chiffre en perpétuelle augmentation depuis des années. Si Internet est souvent utilisé pour le divertissement ou le tchat, les internautes sont de plus en plus nombreux à suivre l’actualité politique du pays.

Plusieurs formations politiques n’hésitent plus à diffuser sur leur portail internet des activités partisanes en direct. Dans ce sens, les allocutions et discours prononcés par les leaders politiques à différentes occasions sont systématiquement mis en ligne.

Des vidéos qui peuvent parfois faire le buzz participant ainsi à renforcer la notoriété et la visibilité d’un homme politique sur la scène publique.
Par ailleurs, de nombreux électeurs avaient fait le choix en 2015 d’effectuer la démarche d’inscription sur les listes électorales via le portail mis en place à cette fin par le ministère de l’intérieur, ce qui confirme l’engouement des Marocains pour l’Internet.

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