La Chambre des conseillers s’est dite prête à assurer son rôle de contrôle de l’action gouvernementale dans le cadre de l’expédition des affaires courantes, se déclarant non responsable du retard de ses travaux tout au long de la période des consultations visant la formation du gouvernement.
«Face au refus du gouvernement d’interagir avec la Chambre au sujet de la tenue des séances hebdomadaires des questions orales sur la base d’une interprétation spéciale de la loi organique relative à l’organisation et à la conduite des travaux du gouvernement et au statut de ses membres», la Chambre se dit prête à remplir son rôle de contrôle de l’action gouvernementale dans le cadre de l’expédition des affaires courantes, tout en se déclarant non responsable du retard de ses travaux tout au long de la période des consultations visant la formation du gouvernement, selon un communiqué de la deuxième chambre du parlement parvenu lundi à la MAP.
La Chambre des conseillers n’a pas pu tenir sa première séance constitutionnelle des questions orales hebdomadaires de la session d’octobre 2016, suite à l’incapacité du gouvernement de se présenter à ces séances sous prétexte de non inclusion dans l’expédition des affaires courantes telles que définies par l’article 37 de la loi organique N° 65-13 relative à l’organisation et à la conduite des travaux du gouvernement et au statut de ses membres, a précisé le communiqué.