Politique

Mohamed Abdelwahhab Al-Rafiki : Je ne suis ni salafiste ni un représentant de cette tendance…

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ALM : 2015 sera l’année des élections par excellence. Allez-vous vous porter candidat ?
Mohamed Abdelwahhab Al-Rafiki :
Les élections communales ne sont pas dans nos priorités, car nous sommes un parti encore récent et surtout dans la phase de construction et de restructuration de la formation. Sinon et en ce qui concerne les élections législatives en 2016, il existe toute une réflexion autour du sujet, mais nous n’avons pas encore pris de décision.
 
On vous associe encore au courant salafiste. Cela veut-il dire qu’une partie de ce courant s’implique dans la vie politique à travers ces premières élections locales et juste après la nouvelle Constitution ?
Je ne suis ni salafiste ni un représentant de cette tendance, je fais de la politique comme un simple citoyen qui veut servir son pays dans une formation politique civile de référence. Comme je l’ai susmentionné, le Parti de la renaissance et de la vertu est en train de tracer sa ligne et de sculpter ses idées et ses projections, pour être fin prêt à attaquer les prochaines élections si jamais on décide d’y participer. Sinon, et à mon avis, je trouve que ces classifications sont juste une manière de plaider dans le domaine de la politique, ni plus ni moins.
 
Dans ce contexte, quelle évaluation faites-vous du travail du gouvernement actuellement ?
Nous devons être justes et avouer quelques-unes des réalisations sociales et économiques faites par ce gouvernement. Mais en retour, il existe encore un retard au niveau de la nouvelle Constitution. L’augmentation du niveau de la vie et des prix est également un problème à mettre au passif du gouvernement. Enfin, il existe une confusion dans le traitement de certains dossiers qui demeurent importants.
 
Face au gouvernement, il y a l’opposition. Comment voyez-vous sa prestation ?
Malheureusement, l’opposition n’est pas au niveau voulu ni attendu ! Elle n’a pas été en mesure de convaincre! Il existe une grande différence entre l’opposition de l’Union socialiste des forces populaires (USFP) et celle du parti de l’Istiqlal (PI) des années 1990 et l’opposition d’aujourd’hui représentée par certains partis de la place.
 
Comment jugez-vous le bras de fer opposant le PJD au PAM ?

Je n’aime pas la polarité entre deux idéologies, je préfère plutôt une opposition entre deux programmes et non entre deux idéologies. Il faut travailler sérieusement pour l’intérêt du pays et non pas continuer à confirmer la notoriété des idéologies.

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