Politique

Mohamed Abied : «L’UC aura plus de voix qu’en 2002»

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ALM : Encore une fois, vous ne vous présentez pas aux élections législatives. Pourquoi ?
Mohamed Abied : Je ne me suis pas présenté aux élections législatives depuis 1992. J’ai pris cette décision parce que je voulais me consacrer à la gestion du parti de l’Union constitutionnelle (UC), il n’y a pas que la députation.

Comment évaluez-vous les chances de l’UC par rapport aux autres partis concurrents ?
Personnellement, j’espère avoir le maximum de députés. Au sein de l’UC, que je dirige, notre objectif est également de faire mieux qu’en 2002. Lors du scrutin précédent, le scrutin de liste nous avait défavorisés. Il y a eu 17 circonscriptions où nos candidats ont eu entre 7500 et 11 000 voix et ils ne sont pas passés alors qu’il y a d’autres députés qui ont siégé au Parlement pendant les 5 dernières années même s’ils n’ont eu qu’entre 5 et 7000 voix.
Si le scrutin n’avait pas changé, on aurait pu avoir 33 députés. Aujourd’hui, le problème est dépassé.

Votre parti couvre-t-il toutes les circonscriptions ?
Il y a une dizaine de circonscriptions où on n’a pas présenté de candidats parce qu’on a moins de chances d’y passer. Je citerais à titre d’exemple la circonscription d’El Gharb. A part cette région, et quelques autres, on est présents à travers tout le Royaume.
Au total, notre parti couvre 80 circonscriptions.

Le profil de vos candidats répond-il aux attentes réelles des électeurs ?
Nous sommes un parti qui représente toutes les couches sociales. Nous avons des médecins, des avocats, des architectes, des ingénieurs, des fonctionnaires, des retraités, des agriculteurs, des artisans … C’est un peu tout le Maroc. Par rapport à 2002, on a évité quelques erreurs. On a rectifié le tir déjà en 2003. Maintenant, on a plus de chances de réussir.

Quels atouts votre parti pourrait faire valoir pour convaincre l’électorat ?
L’Union constitutionnelle est un parti relativement récent. C’est un parti qui a été créé autour d’un programme libéral. Et nous défendons un libéralisme plutôt social, c’est-à-dire un libéralisme à visage humain. Preuve que l’UC est sur la bonne voie, plusieurs autres formations politiques ont adopté sa ligne directrice.
Maintenant, en ce qui concerne notre programme électoral, nous mettons en tête de nos priorités la question de l’emploi.
Pour éradiquer le chômage, nous pensons qu’il faut un taux de croissance de 7%. Nous voulons par ailleurs baisser à 30% le taux de l’IS (impôt sur la société) pour que nos entreprises soient plus compétitives, avec un avantage complémentaire pour les petites et moyennes entreprises. Pour accompagner une entreprise, il faut que l’on puisse décider d’un pourcentage des marchés publics réservés aux sociétés nationales pour les aider à faire face à la mondialisation. D’autre part, on voudrait exonérer de l’IGR les salaires de 36.000 dhs par an, au lieu de 24.000 actuellement.

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