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Parlement : Pagaille chez les conseillers

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Altercation entre les représentants des syndicats et deux ministres

Du rififi chez les conseillers. La séance hebdomadaire des questions orales à la Chambre des conseillers a été marquée par une ambiance tendue entre des conseillers parlementaires et des membres du gouvernement. En effet, des membres du groupement parlementaire de la Confédération démocratique du travail (CDT) sont entrés en confrontation avec les deux ministres PJD au sein du gouvernement, Lahcen Daoudi et Mustapha El Khalfi, respectivement ministre délégué auprès du chef de gouvernement chargé des affaires générales et de la gouvernance, et ministre délégué auprès du chef de gouvernement chargé des relations avec le Parlement et la société civile, porte-parole du gouvernement. Le ton est très vite monté d’abord entre les parlementaires et Lahcen Daoudi. Ces derniers ont protesté contre le ton employé par le ministre dans sa réponse. Celui-ci a expliqué dans sa réponse que le gouvernement actuel défend les intérêts des citoyens, rappelant plusieurs mesures prises en faveur des couches sociales, notamment les aides aux veuves ainsi que l’élargissement des bourses octroyées aux étudiants à travers le pays avec une enveloppe budgétaire qui est passée de 700 millions de dirhams à deux milliards de dirhams.

Par la suite, la tension est montée d’un cran lorsque Mustapha El Khalfi a pris la parole dans le cadre d’une mise au point pour critiquer les conseillers parlementaires ayant coupé la parole à Lahcen Daoudi et ce, à plusieurs reprises. De son côté, le vice-président de la Chambre des conseillers, Abdelilah Hallouti, a menacé plusieurs fois de suspendre la séance si le calme ne revenait pas dans la salle. M. Hallouti a mis ses menaces à exécution en décrétant la suspension de la séance pendant 10 minutes. Dans les détails, les parlementaires ont interpellé le ministre délégué auprès du chef de gouvernement chargé des affaires générales et de la gouvernance au sujet des prix du carburant à la pompe.

Le responsable a affirmé dans ce sens que les prix à la pompe au Maroc demeurent moins chers en comparaison avec des pays comme la France et l’Espagne. Il a expliqué que lorsque la libéralisation a eu lieu, le prix international était de 45 dollars US/baril alors qu’il a bondi actuellement sur le marché international pour atteindre les 63 dollars US/baril. «Les marges des sociétés de distribution ont changé mais ce n’est pas cette différence qui n’a pas un rapport direct avec le niveau actuel des prix au Maroc», a dit le ministre précisant que la hausse du cours du baril à l’international se répercute sur les prix à la pompe qui demeurent malgré tout inférieurs aux tarifs pratiqués dans des pays européens.

Par ailleurs, Lahcen Daoudi a annoncé que les services de son département mènent une enquête, notamment sur la concurrence sur le marché national ainsi que sur les conditions de vente. Selon la même source, les résultats seront par la suite annoncés par le ministère chargé des affaires générales et de la guvernance.

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