En effet, le département de Mohamed Hassad avait soumis une deuxième mouture des projets de lois organiques des collectivités locales, des régions et des provinces aux différentes formations politiques avec à la clé quelques changements introduits par l’Intérieur.
Les modifications auraient, notamment, porté sur l’incompatibilité, les prérogatives des walis ou encore l’élection des présidents des communes et régions. Concrètement, les ministres et les présidents des régions ne pourront pas cumuler à l’avenir leurs fonctions avec un mandat de représentativité locale.
De plus, l’élection des présidents des communes et des régions se fera en public puisque les conseillers devront voter pour les candidats à la présidence en levant la main alors que le vote était jusque-là secret.
A noter que les premières versions des projets de lois organiques avaient provoqué une forte mobilisation chez les partis politiques ainsi que leurs élus locaux. Les partis de l’opposition avaient été également reçus par le ministre de l’intérieur.