Présidée par Abdelkrim Benatiq, ministre délégué auprès du ministre des affaires étrangères, chargé des Marocains résidant à l’étranger et des affaires de la migration, une délégation marocaine a participé aux travaux de la deuxième session ordinaire de la commission technique spécialisée dans l’immigration, l’asile et les émigrants.
La délégation comptait également dans ses rangs l’ambassadeur du Royaume au Rwanda, Youssef Imani, ainsi que des représentants des secteurs gouvernementaux concernés. Il se trouve que le représentant des séparatistes, qui présidait la commission chargée des affaires avant le retour du Royaume du Maroc dans cette instance, a essayé, avec ses méthodes habituelles, de retourner à cette commission en tant que rapporteur. Mais la délégation marocaine s’est catégoriquement opposée à cette tentative avec un argument de taille : c’est un poste aulequel doivent se relayer les membres de l’UA issus d’Afrique du Nord.
La délégation marocaine a réussi ainsi à introduire la majeure partie de ses propositions et réserves au projet de texte juridique sur la libre circulation des personnes et le droit de résidence et la stabilité prenant bien en compte la position géopolitique du Maroc. Déstabilisés, les représentants des séparatistes nageaient totalement dans la confusion, après avoir été pendant une période de trente ans fortement présents.
On sait qu’en l’absence de consensus entre les ministres participant à cette session la question est soulevée au Comité exécutif des ministres à Addis-Abeba. Et cela, en soi, est une première victoire sur ceux qui croyaient être chez eux juste parce qu’ils sont soutenus par l’Algérie, représentée d’ailleurs dans cette réunion par son ministre de la justice.