L’écrivain marocain Tahar Ben Jelloun a qualifié la traduction de ses oeuvres en arabe de « déplorable », soutenant même que ses écrits ont été « dénaturés ». Lors d’une rencontre avec des intellectuels libyens à Tripoli, Ben Jelloun a présenté la version arabe de son roman « L’auberge des pauvres », affirmant que tous ses livres sont mal traduits vers cette langue. Tahar Ben Jelloun a relevé « la médiocrité » des traductions en arabe des livres d’expression française, déplorant par la même le non-respect des droits d’auteur.
Le romancier marocain a aussi évoqué lors de cette rencontre, qui a eu lieu sur invitation de l’Institut français (IF) de Tripoli et la Ligue des écrivains et des auteurs libyens, la littérature francophone qui selon lui, « occupe toujours une place de choix sur la scène littéraire, notamment au Maghreb et au Liban ».