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Chtouka-Aït Baha : le tourisme durable, un levier de développement

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Le tourisme constitue, certes, un levier de développement économique incontournable. C’est pourquoi le développement d’autres formes de tourisme «alternatif» dans la région de Souss-Massa-Drâa peut constituer un outil de promotion économique. La journée d’étude organisée, récemment, par l’association «Tiwizi» et d’autres partenaires locaux au niveau de la province de Chtouka Aït Baha a relancé le débat sur l’importance d’exploiter les potentiels de la région pour promouvoir un tourisme durable. En effet, la province de Chtouka Ait Baha dispose de grands atouts naturels: six plages, le parc national, monuments historiques. Autant de richesses qui peuvent être exploitées dans ce sens. Ayant réuni des chercheurs, professeurs universitaires et professionnels du secteur du tourisme, cette rencontre a tenté de mettre en exergue les perspectives de promotion du tourisme durable au niveau de la province. Dans ce cadre, les participants à cette rencontre ont formulé des recommandations relatives à la création d’une école dédiée à la formation des jeunes guides accompagnateurs, la mise en place d’un musée, la restauration des greniers collectifs «les igoudars» et leur classement en tant que patrimoine national et international. D’autant plus que le développement d’autres formes de tourisme «alternatif», y compris le tourisme «solidaire», «responsable» ou «équitable» ne peut qu’impliquer la population locale dans une nouvelle dynamique économique respectant les richesses et particularités de cette population. Pour sa part, l’association «Tiwizi» qui a déjà mis en place un circuit touristique au niveau de la région de Chtouka Aït Baha, depuis bientôt cinq ans, reste un modèle illustrant. «Depuis bientôt cinq ans, nous avons mis en place un circuit touristique et la population locale accueille de 15 à 20 groupes annuellement. Cette activité touristique s’est avérée très bénéfique pour la population locale. Ce circuit est actuellement commercialisé au niveau de la France. Signalons, dans ce cadre, que nous nous sommes rendus compte que l’implication de la population locale constitue dans ce sens un vrai moyen de sauvegarde des potentiels de la région», explique Khalid Alayoud, président délégué de l’association Tiwizi. Et de détailler : «la mise en place de ce circuit nous a permis d’injecter des fonds dans l’économie locale pour le soutien des projets de développement sur la base d’une part éthique (5% sur chaque voyageur) et solidaire prélevée sur le coût global du voyage». Le développement du tourisme durable nécessite la création d’un équilibre pouvant préserver les potentiels naturels. D’où la nécessité de la sensibilisation des touristes et de la population locale au devoir de préserver les richesses naturelles.

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