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Oued Eddahab-Lagouira : de nouvelles mesures pour soutenir les éleveurs et les agriculteurs

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Afin de venir en aide aux agriculteurs et aux éleveurs de la région de Oued-Eddahab Lagouira, une enveloppe de l’ordre de 12,5 millions de dirhams a été allouée au financement des actions inscrites dans le cadre du programme d’urgence destiné à cet effet. Se déclinant en deux volets, ce programme d’urgence vise à atténuer l’impact négatif de la sécheresse dans les domaines de la sauvegarde et de la protection du cheptel et de l’approvisionnement en eau de breuvage du bétail. Ainsi, pour la protection du cheptel, la réalisation de quatre opérations d’intervention est prévue. Elles nécessiteront une enveloppe budgétaire de près de 10,5 millions de dirhams, qui sera financée par le Fonds de développement agricole. Ces opérations portent sur le soutien en aliments de fourrage (3,5 millions DH), le transport du fourrage (3,5 millions DH), l’intensification des actions d’encadrement sanitaire du cheptel (1 million DH), ainsi que l’acquisition et l’entretien de camions pour le breuvage du bétail.
S’agissant du deuxième volet relatif à l’approvisionnement en eau, il concerne la réalisation et l’équipement d’un nombre de points d’eau pour un coût global estimé à 2 millions DH, financés par le Fonds de développement rural. Par ailleurs, l’élevage dans la région de Oued Eddahab-Lagouira occupe une place importante dans l’économie locale et constitue une source principale de revenus pour la population dans la région qui compte un cheptel varié. Ainsi, l’effectif du cheptel bovin s’élève à 300 têtes produisant 600.000 litres de lait par an. Celui des ovins est de 40.000 têtes. Les caprins et le camelins occupent la troisième et la quatrième place avec, respectivement, 30.000 têtes et 25.000 têtes. La production de la viande rouge s’élève à 500 tonnes par an, alors que celle de la viande blanche est de 230 tonnes. La sécheresse dans la région a causé la destruction des parcours de pâturage et aggravé le déficit en aliments fourragers et en ressources hydriques destinées au breuvage du cheptel. Les chamelles produisent 5.000 tonnes de lait par an. L’élevage camelin est caractérisé par l’exploitation des ressources pastorales exceptée pendant les périodes de sécheresse. Les principales races camelines sont le Grezni (60 %), le Marmouri (35 %) et le Khouwari (5 %). Dans le cadre du Plan Vert régional, il est prévu la commercialisation, au niveau de la région, de 3.000 tonnes de lait camelin par an à l’horizon 2020, l’augmentation de la production en viandes blanches de plus de 600% (elle passera de 250 tonnes à 1.450 tonnes par an à l’horizon 2020) et l’augmentation de la production des viandes rouges de 50 % à l’horizon 2013 et de 74 % à l’horizon 2020.

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