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Oujda : Former les jeunes à la prise de parole politique

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Les nouveaux locaux du Centre de formation et d’animation du tissu associatif d’Oujda ont abrité mercredi 19 novembre, une conférence sur le thème «La prise en compte de la parole des jeunes dans les politiques publiques locales». Une rencontre-débat, organisée par le Réseau associatif pour le développement de l’Oriental (RADO) dans le cadre du programme concerté Maroc. Les différentes interventions ont porté sur la participation des jeunes dans la gestion de la chose locale et leur implication dans les efforts de développement. L’objectif affiché par les organisateurs stipule de sensibiliser les différents acteurs et décideurs publics et privés sur les politiques locales en direction de la jeunesse. Il ambitionne aussi de mobiliser les différents intervenants, dans des coopérations décentralisées, à promouvoir la concertation multi acteurs pour mieux intégrer les jeunes dans leurs projets de développement.
Intervenant lors de la conférence plénière, Hachmi Bentahar, président du Réseau associatif du développement dans l’Oriental, a rappelé que le Programme concerté Maroc se propose d’approfondir la réflexion sur la manière de renforcer la concertation entre la société civile et ses partenaires pour accompagner les jeunes. Pour cela, il envisage d’organiser au niveau des territoires, quatre conférences régionales qui seront pour les associations membres du programme et leurs partenaires des moments de réflexion, d’échange et de partage. Et d’ajouter que les jeunes ont besoin d’avantage d’attention pour qu’ils puissent se prendre en charge. Une telle approche ne peut fructifier que si elle est couplée d’un réel accès à la formation, l’économie sociale et solidaire ainsi que la citoyenneté. Il s’agit en somme d’un travail à l’amont pour alimenter la conférence nationale sur la jeunesse qui aura lieu le 5 décembre à Rabat.
De son côté, le politologue Nadir Elmoumni a dressé un tableau exhaustif sur les contraintes et opportunités de la participation des associations de jeunes à titre consultatif aux travaux de certaines commissions des conseils communaux.
L’interprétation participative est actuellement pratiquée dans plusieurs communes, a-t-il fait remarquer. Au fait, certaines communes ont modifié leurs règlements intérieurs pour consacrer le principe de la participation des associations à titre consultatif aux travaux de leurs commissions. C’est le cas pour les rubriques budgétaires, financières ou de développement économique, social et culturel. Cette interprétation a été renforcée par la démarche de l’INDH qui prévoit dans son programme rural l’implication des jeunes dans le statut interne des structures des commissions chargées des affaires économiques et sociales.

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