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Oujda : Le partenariat public-privé en débat

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L’École nationale du commerce et de gestion (ENCG) d’Oujda a regroupé, mercredi 28 décembre, une pléiade d’universitaires-chercheurs et entrepreneurs pour passer au crible les tenants et aboutissants du partenariat public-privé (PPP). Une opportunité pour entamer un débat franc sur l’un des secteurs de développement et de répondre à l’ensemble des préoccupations qui peuvent infléchir l’enthousiasme des acteurs économiques. L’approche consistait à spécifier de manière palpable la valeur ajoutée de ce partenariat en termes de réduction des coûts de réalisation des projets, du partage du risque et d’amélioration de la qualité du service public. Aussi pour proposer de nouvelles pistes afin de booster ce partenariat. «Le partenariat public-privé constitue un mode de gestion qui vise à répondre aux besoins d’efficacité, d’économie et de qualité de service public», précise l’argumentaire de cette rencontre. De fait, la rencontre a permis aux opérateurs économiques et sociaux, qui opèrent dans le cadre du PPP, de palper l’état de lieu de ce partenariat tout en  présentant ses aspects juridiques, économiques et financiers. C’est le cas pour Abdelaziz Sadok, président de l’Université Mohammed Ier, et Zoulikha Irzi, enseignante-chercheuse à la même université, qui ont exposé l’apport de la recherche et du travail universitaire pour la consolidation du PPP. En parallèle, d’autres acteurs économiques ont présenté leur propre vision pour la réussite de ce PPP. Contacté en marge de cette rencontre, Mohammed M’rabet, vice-président de la CGEM de l’Oriental, a expliqué à ALM que l’Union régionale qu’il représente est engagée dans la mise en œuvre d’une véritable politique de PPP. En somme, elle a mis en place une stratégie de proximité et d’implication de tous les partenaires publics et privés opérant dans le champ de l’entreprise. Aussi, elle a consolidé ses rapports avec ses partenaires régionaux et locaux à l’instar du CRI, l’OFPPT, l’Anapec, la CNSS, l’administration des impôts, la douane, les banques, la wilaya et l’université pour l’amélioration de la compétitivité de l’entreprise orientale, tout en offrant un climat d’affaires opportun et asseoir un véritable partage de responsabilités et de confiance mutuelle. La CGEM de l’Oriental concrétise ce partenariat à travers deux grands chantiers régionaux. Premièrement, par le biais d’un réseau régional pour la modernisation de l’entreprise. Une instance présidée par la CGEM regroupant plusieurs organismes publics et privés pour insuffler au secteur économique une réelle volonté de promotion de l’entreprise. Deuxièmement, par le pilotage d’un pôle régional pour la formation et l’emploi initié par la CGEM. C’est un groupe de réflexion qui a vu le jour le 2 novembre 2011 et qui rassemble l’Université Mohammed Ier, la Délégation régionale de la formation professionnelle, l’OFPPT et l’Anapec. Cette entité a été mise en place pour créer et assurer le suivi d’une haute instance régionale pour la formation et l’emploi et d’un Observatoire régional pour la formation et l’emploi.

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