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Oujda : L’EST s’ouvre sur les domaines émergents

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L’Ecole supérieure de technologie (EST) d’Oujda vient de bénéficier d’une subvention américaine estimée à 150 mille dollars pour le lancement d’un atelier de diagnostic et de certification. Un engagement qui s’inscrit dans le cadre d’un partenariat avec Gateway Technical College, Kenosha, WI, Higher Education for Développement, Francis Career Center, Oklahoma, Snap-on incorporated, la Fondacion para El Empleo Educacion d’Espagne ainsi que la WAGA engineering et distribution du Maroc. Une convention qui vient d’être finalisée ce week-end en présence de Naima Benazzi, directrice de l’Ecole supérieure de technologie d’Oujda, et de Roger Tadjewsky, expert à Snap-on (qui détient 70% du marché mondial d’outillage mécanique et 50% du marché américain), et Eart Bailey, expert à Franstitule. De sa part, l’Université Mohammed Ier a débloqué 3 MDH pour l’équipement de ce programme en machines dernière génération et ce en plus du budget qui sera alloué à l’édification d’un atelier de certification d’excellence sur les programmes de diagnostic auto au niveau de la zone MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord). «Des contacts sont en cours pour sensibiliser d’autres bailleurs de fonds pour nous accompagner dans notre quête d’attractivité pour notre région. C’est le cas pour la Banque africaine pour le développement (BAD) et l’Agence de l’Oriental, ainsi que le conseil régional de l’Oriental. Il y a aussi en perspective la possibilité de l’implantation de Snap-on à Oujda», a expliqué à ALM la directrice de l’EST. En parallèle, ce protocole de coopération contribuera aussi à équiper en partie la nouvelle filière de la mécatronique créée cette année à l’EST, tout en incluant une formation pointue en diagnostic automobile, aéronautique, agroalimentaire et aux systèmes de l’informatique industrielle. Cette nouvelle filière qui vient d’être accréditée est une formation qui permettra aux techniciens d’appréhender de manière globale un système complexe intégrant la mécanique, l’électronique embarquée, les capteurs, la commande et le contrôle de ce système à travers un réseau de communication industrielle. L’objectif exprimé pour cette formation, qui est une première au Maroc, est de doter le technicien d’une meilleure adéquation des compétences à acquérir. C’est aussi pour maîtriser en même temps le recours à la technique, la technologie, les sciences et la culture, explique la note de présentation de cette filière. Au niveau des débouchés, cette formation renforcera le marché par des techniciens en robotique, techniciens en essai de maintenance, techniciens automaticiens et techniciens de bureau d’étude et de prototype. Ils auront pour tâche de conceptualiser et de développer des systèmes automatisés, la maintenance pour le suivi et l’entretien des installations de supervision ou de production. «Nous espérons développer ce projet par la mise en œuvre d’un plan d’action sur un an renouvelable et progressif. Le but étant d’élargir la formation pour former des ingénieurs en automobile et en aéronautique afin d’accompagner les grands projets industriels programmés pour l’Oriental», précise par ailleurs la directrice de l’EST.
Il est à signaler que les initiateurs du programme stipulent aussi de créer un centre de certification qui assurera la formation des formateurs au profit d’autres institutions et la certification de centres similaires à l’échelle nationale et continentale.

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