La campagne betteravière bat son plein. Et ce sont Mohamed Dardouri, wali de Tadla-Azilal et gouverneur de la province de Beni Mellal, Noureddine Ouabbou, gouverneur de la province de Fquih Ben Salah et Ali Biougnach, gouverneur de la province d’Azilal, qui ont présidé, mardi 18 mai à Ouled Ayad, le lancement de la campagne de cette année. Cette cérémonie a été organisée dans une ferme pilote qui a été développée dans le cadre d’un partenariat entre la Société sucrerie raffinerie du Tadla (SUTA) et l’Institut national de la recherche agronomique (INRA). Cette convention s’assigne pour objectifs de cultiver la betterave avec des moyens techniques plus adéquats (la préparation du sol, le mode d’irrigation, les traitements phytosanitaires, etc.). En vertu de cette convention, la Sucrerie a équipé 24 hectares en système d’irrigation par aspersion qui est un moyen adapté à différentes cultures comme la betterave, le blé, la luzerne ou le maïs. Selon des information recueillies auprès du directeur général de SUTA, Ahmed El Aroui, l’expansion de la capacité journalière est passée de 6.500 T l’an dernier à 8000T cette année. Quant au rendement enregistré à l’hectare, il s’élève aujourd’hui à 54 T/hectare, ce qui a permis d’enregistrer une augmentation de 10T par rapport à la même période de l’an dernier. Et si la richesse en sucre était l’année dernière de l’ordre de 16,5%, elle a atteint le taux de 19%. Pour ce qui est de la betterave, cette année est marquée par la généralisation de la semence monogerme qui résiste à la rhizomanie.