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Portrait : Fatima Zohra Amrani : Une timide aux notes qui s’expriment

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Peu d’élèves arrivent à pulvériser les 18 sur 20 lors de l’examen du baccalauréat. Une note honorifique qui consacre la suprématie des aptitudes studieuses des élèves qui arrivent à se maintenir dans les meilleures loges des mentions distinctives. «C’est un résultat qui consacre l’effort consenti le long d’un parcours scolaire et qui honore établissement scolaire, enseignants et parents de l’élève qui s’est classé premier au niveau de son académie. Une fierté partagée à plus d’un titre», précisent plusieurs pédagogues. Au niveau de l’Oriental, c’est l’élève Fatima Zohra Amrani du lycée Ibnou Khaldoune de la localité d’Ain Bani Mathar (les hauts plateaux marocains), qui fut princesse, non d’une beauté éphémère ou d’une soirée mondaine, mais d’une intelligence consacrée. Une voie royale pour accéder aux grandes écoles et aux meilleures formations qui existent. En obtenant un 18,29 (sciences physiques), Fatima Zohra a réalisé la meilleure moyenne du Bac 2011 au niveau de son académie et l’une des meilleures sur le plan national. Et pourtant cette fille aux airs simples, à la corpulence chétive, fait des siennes lorsqu’il s’agit d’exercices à résoudre, de cours à préparer et d’examens à passer. Une apparence des plus sommaires qui contraste avec une réelle présence d’esprit.
Fatima Zohra naquit le 7 septembre 1994 et fut une fille prématurée. Cela causa des soucis à ses parents, enseignants de profession, mais leur peur se dissipa une fois leur fille à l’école. Dès la première année du primaire, F. Zohra s’empara de la première place au classement et ne rata cet honneur qu’une seule fois le long de son parcours scolaire. F.Zohra se souvient comme si cela datait d’hier qu’elle refusait d’aller à l’école alors qu’elle était encore petite. Elle avait peur de quitter le foyer paternel. Une peur stimulante en classe, car la fille voulait être à la hauteur de l’attente de ses parents. Elle voulait aussi prouver qu’elle n’avait rien à envier aux autres. «Un défi que je me suis lancé pour trouver une explication à la peur qui me hantait pour longtemps et pour maintenir la cadence que je me suis imposée», expliqua-t-elle à ALM. Et d’espérer : «Je veux être une érudite dans les sciences physiques et espère inventer quelque chose qui servira mon pays et qui me permettra d’accéder au monde limité des inventeurs et créateurs de richesse et de valeur intellectuelle à leurs pays».

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