Tadla-Azilal : Pour un développement de la production agricole

Bien que la région dispose de grandes potentialités agricoles sur le plan national, il existe encore des contraintes entravant le développement du secteur agricole dans la région. Ainsi, on cite les ressources en eau limitées surtout en période de sécheresse, la dominance de la petite exploitation agricole, un déséquilibre au niveau de la plaine entre la zone bour et irriguée et entre la zone montagneuse dominante en superficie… L’approche adoptée dans la préparation du Plan Maroc Vert (PMV) s’est basée sur l’étude détaillée de toutes les filières de production de la région, la définition des projets agricoles permettant d’atteindre les objectifs escomptés… De surcroît, la définition des projets a tenu compte de la problématique des ressources hydriques, d’une répartition spatiale équilibrée des projets entre les différentes zones de la région. «Deux types de projets ont été définis sur la base de ces orientations : les projets dénommés type pilier I et qui sont principalement orientés vers une agriculture à haute valeur ajoutée, destinés aux investisseurs potentiels. Ces projets sont élaborés selon une approche d’agrégation. Ils sont appelés à jouer un rôle d’entraînement pour la petite et moyenne agriculture de la même filière. Les projets dénommés type pilier II sont destinés à promouvoir une agriculture plutôt sociale qui nécessite encore l’intervention de l’Etat en tant que promoteur de l’investissement», a affirmé Mohamed Oukelmoun, responsable de la direction provinciale de l’agriculture (DPA) à Beni Mellal. Tenant compte des potentialités de la région et des objectifs stratégiques fixés par le Plan Maroc Vert au niveau national, la définition des projets (Pilier I et II) permettrait une amélioration des productions de manière très significative pour les principales filières retenues au niveau de la région en tant que filières offrant la meilleure valeur ajoutée pour le producteur et adaptées au contexte des ressources naturelles de la zone.