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Tanger : Débat sur la formation au métier d’ingénieur

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Le Syndicat national des ingénieurs marocains (SNIM),  section régionale Tanger- Tétouan, a organisé, les 25 et 26 octobre, la deuxième rencontre régionale des ingénieurs. Intitulée «Le métier d’ingénieur au Maroc : contraintes et défis», cette manifestation  a pour but «de réunir les professionnels autour d’un thème d’une grande importance concernant aussi bien l’avenir du métier d’ingénieur que «le programme de la formation de 10 000 ingénieurs par an à l’horizon 2010», a indiqué le secrétaire général du SNIM, section régionale Tanger- Tétouan, Rabie El Khamlichi.
Et de souligner l’importance de mise en place d’une véritable représentation des différents secteurs de l’ingénierie auprès des pouvoirs publics et la société. «Cela visant à sauvegarder et à promouvoir l’image de cette profession et d’assurer une meilleure qualité de la formation».
Les participant à cette rencontre ont mis en exergue les profits tirés des stratégies adoptées pour le renforcement des métiers d’ingénieur.
D’ailleurs, la mise en place du projet de la formation de 10 000 ingénieurs par an a démontré l’engagement du Maroc à combler le déficit en ce secteur. Intervenant à cette occasion, Abdelaziz Zarouali, ingénieur à l’Agence de développement social à Tanger, a indiqué que «cette initiative a pour objectifs la redynamisation du secteur de la formation d’ingénieurs. Elle favorise le développement de la passerelle entre les établissements universitaires et les écoles d’ingénieurs et la promotion de la formation professionnelle en sciences et technologies au sein des établissements universitaires», faisant remarquer que «ce programme contribue aussi à la réduction du coût de formation dans les écoles d’ingénieurs et le renforcement de l’enseignement supérieur privé».
Sur le plan socio- économique, «ce plan contribue à l’amélioration du taux d’encadrement en ingénieurs et assimilés et l’attraction des investissements directs étrangers (IDE). Il vise également à répondre aux besoins des différents chantiers en vue d’accompagner l’essor que connaît notre pays», a précisé M. Zarouali. «L’implication des professionnels, a poursuivi M. Zarouali, pour la mise en vigueur de ce programme s’avère nécessaire. Et son lancement devait être précédé par la réalisation d’une enquête nationale portant entre autres sur la situation socio-économique des ingénieurs, leur répartition par secteur d’activité et les besoins du marché de travail par type de profil».
Et de conclure que «l’amélioration de la qualité de la formation aux métiers d’ingénieur ne peut être atteinte sans une clarification parfaite des lois les réglementant et au renforcement du nombre des organes de la protection des droits des notamment les associations, les syndicats et les ingénieurs».

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