Organisée par l’Université Abdelmalek Essaâdi (UAE), la cérémonie de clôture des travaux de la 7ème réunion du Comité de pilotage du programme d’appui à la réforme de l’enseignement supérieur marocaine a été présidée, vendredi, par le ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur, de la Formation des cadres et de la Recherche scientifique, Ahmed Akhchichen. Cette manifestation a eu lieu à l’issue d’une rencontre organisée, du 16 au 18 janvier, entre les présidents d’universités marocaines et françaises. Lors de cette séance de clôture, les intervenants ont souligné l’importance de ces travaux qui ont connu la participation des représentants de 14 universités marocaines et 39 universités françaises. Soutenu par le Fonds de solidarité prioritaire (FSP) de la coopération étrangère française à hauteur de 4,33 millions d’euros et par un apport marocain de 3 millions d’euros, ce programme d’ARESM «a démarré en 2004 et devrait se poursuivre jusqu’en 2010. Ce qui permettra d’accompagner les différentes phases de la réforme de l’enseignement supérieur marocain au service notamment de la formation, l’administration et la recherche», a indiqué le président de l’Université Mohammed V à Rabat et président de la conférence des présidents d’universités marocaines, Taïb Chkili.
De son côté, M. Akhchichen a précisé que le succès du programme d’ARESM s’expliquait par cette initiative se traduisant par le pari de «se déployer d’une façon judicieuse pour le traitement des problématiques centrales, complexes et innovantes». Il a tenu également à saluer les efforts déployés par les universitaires français «pour la réussite du programme d’ARESM à l’aube de l’émergence de la réforme de l’université», faisant remarquer que l’université marocaine a réussi à réaliser l’essentiel de ses projets grâce à sa réforme d’autonomie.
Le président de l’Université de Nancy et président de la conférence des présidents d’universités français, Jean-Pierre Finance a affirmé que le Maroc a réalisé une avancée dans sa politique de réforme universitaire. Il a qualifié le programme d’ARESM comme «un véritable enjeu de société et un levier permettant de relever un certain nombre de défis dans une société complexe et mondialisée. Et nous avons franchi dans ce cadre une étape favorable», s’est-il réjoui. Le président de l’UAE, Mustapha Bennouna a affirmé que l’UAE a connu un véritable développement grâce aux composantes de la réforme et du programme d’ARESM : «Ce développement est dû aussi aux intérêts particuliers accordés par SM Mohammed VI aux provinces du Nord ainsi que la grande attention que leur accorde le gouvernement en y réalisant d’importants investissements économiques et humains».