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Tanger : Vers un décongestionnement de la circulation urbaine

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La congestion routière constitue un grave problème dont souffre la ville du détroit. Celle- ci connaît un nombre important de points noirs routiers. A cet effet, la société civile lance un SOS aux responsables de la ville pour les mettre en garde contre la gravité de ce phénomène en recrudescence. «Ce problème de la circulation se posait auparavant pendant la période de transit. Ce phénomène prend maintenant une forme endémique au cours de toute l’année», souligne un rapport émis par la Ligue de défense des droits des consommateurs.
Selon Mohamed El Mansour, président de la Ligue de défense des droits des consommateurs, «ce rapport a été élaboré pour identifier les véritables points noirs routiers dont souffre Tanger surtout que celle-ci connaît un grand développement architectural et urbain. Et le problème de la circulation et du stationnement s’accentue face à l’absence de volonté et de l’indifférence des responsables pour apporter une solution à cette problématique», rappelant que «cela a empêché la ville de profiter des actions définies et des mesures à prendre suite à une étude du Schéma directeur de circulation et de transport mis en place en 2002. De même, des promesses n’ont pas été tenues concernant l’amélioration de la circulation automobile et le déplacement des piétons à l’intérieur de Tanger et qui s’inscrivait dans le cadre de la promotion de la candidature de Tanger Expo 2012». Ce rapport regrette l’existence de plusieurs points noirs routiers dont ceux situés à l’intersection de la rue Marrakech et celui de Tarik Ibnou Ziad, la Place Maghreb arabe, rue de Fès, rue Mexique et rue Haroune Errachid. D’autres points noirs, poursuit ce document, souffrent d’une mauvaise voire d’un blocage de la circulation liés à l’activité de certains établissements se trouvant au voisinage comme c’est le cas des axes situés à l’intersection de l’avenue Moulay Ali Chrif et celle d’Aïcha Moussafir, les axes avoisinant le port de Tanger et la gare routière, la rue Hassan 1er et l’intersection entre l’avenue Moulay Rachid et celle de Fayçal Ibn Abdelaziz qui connaît une dense circulation et des embouteillages aux heures d’entrée et de sortie des élèves de l’école Moulay Abdelaziz. Le Pont Bendibane demeure l’un des points noirs le plus meurtrier à cause de son encombrement et les erreurs commises par son architecture.
Ce document pointe du doigt l’ancienne architecture, héritée de la période coloniale, des principales artères et rues de la ville. Et l’exploitation des garages des immeubles comme lieu de commerce ou de dépôt de marchandises et non pas au stationnement contribue à la perturbation de la circulation à l’intérieur de la ville. Selon les données relatives à l’étude du schéma directeur de circulation et de transport mis en place en 2002, le taux de motorisation moyen est de 27 véhicules pour 1000 habitants, présentant de fortes disparités selon les quartiers allant de 4% à 43%.

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