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Troisième édition des Universités Populaires

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Le directeur de la Maison des jeunes Al Qods de Fès, Hassan Saber, explique que ces universités «sont en plein boom et jouissent d’une bonne réputation» compte tenu de la qualité de l’enseignement et des activités culturelles proposées en parallèle des cours.
Apparemment, cette année a connu une évolution au niveau des inscriptions et la Maison des jeunes Al Qods, qui était le principal centre pour l’accueil des nouveaux inscrits, est désormais aidée dans sa tâche par de nouveaux centres et foyers féminins qui se sont ouverts un peu partout dans la ville de Fès. De nouvelles filières sont venues enrichir le programme et ce, en réponse aux demandes et attentes des étudiants. Il s’agit de filières à caractère artistique et culturel englobant des cours de théâtre, de la langue anglaise et des arts plastiques.
M.Saber explique que les moyens d’évaluation sont maintenant mieux organisés, ce qui facilite la mission des encadreurs dans le contrôle des listes de présence et l’élaboration des rapports trimestriels et annuels. L’année 2007 a également enregistré la participation de nouveaux acteurs qui contribuent à l’animation de cette action valorisante. C’est le cas de l’association Al Ahd Al Jadid qui vient de signer un accord de coopération avec la Maison des jeunes Al Qods. Cette association se propose d’encadrer des cours ainsi que des activités de rayonnement.
Par ailleurs, les personnes qui fréquentent ces universités disposent de cartes comportant les matières étudiées ainsi que le nombre des séances auxquelles l’étudiant a assisté.
«L’étudiant doit assister au moins à huit séances sur les seize que compte le programme, à raison de deux heures par semaine. En outre, le programme de chaque filière est affiché depuis le 15 janvier dernier, date du début des inscriptions. «Le rythme de ces cours me convient très bien. C’est agréable, enrichissant et éducatif. Ce rythme me laisse beaucoup de temps libre pour m’occuper d’autres activités », confie à ALM, un jeune étudiant qui s’est inscrit à ces universités depuis le début de l’année en cours. Une satisfaction partagée par Sarah, une jeune dame de 25 ans qui fréquente avec assiduité ces universités tout en s’occupant de son foyer et de son mari. «Je suis à l’aise et pas du tout stressée, affirme-t-elle, et j’ai ainsi la possibilité de poursuivre des études tout en prenant soin de ma petite famille». Même si les étudiants doivent assister régulièrement à certains cours comme ceux de la communication, les autres matières (la philosophie, le français, l’anglais ou la sociologie) sont programmées selon des modules séparables.
Hassan Saber précise, à cet égard, que les matières qui connaissent une forte affluence sont l’anglais, la communication et le marketing. Selon plusieurs étudiants, cette forme novatrice d’études permet l’apprentissage dans de bonnes conditions. «C’est une méthode de communication horizontale entre les étudiants et les professeurs bénévoles», relève M.Saber qui souligne que cette «approche d’interaction sociale est beaucoup plus intéressante et attrayante que les anciens modes d’apprentissage».

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