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Un plan pour les 4 prochaines années : Les Tangerois rêvent de jours meilleurs

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La perle du nord sera dotée, à l’instar des autres communes urbaines, d’un nouveau plan communal de développement (PCD). Selon les responsables de ce projet au sein du conseil de la ville, le PCD est un outil de planification qui repose sur une vision territoriale, tel que prévu dans la charte communale révisée en 2009. Ce nouveau programme, qui sera établi pour une période de quatre ans, «entre dans sa phase de diagnostic territorial participatif. Nous cherchons, à cet effet, à faire impliquer tous les acteurs locaux au processus d’élaboration du plan. Leur implication est primordiale pour atteindre les objectifs visés», indique Saïda Chakir, première vice-présidente du conseil communal de Tanger.
Considéré comme le principal responsable de la planification locale, le conseil a programmé 25 ateliers de diagnostic participatif au profit des acteurs locaux, en particulier les représentants de 27 associations socioculturelles et 34 autres opérant dans le domaine sportif. Il a chargé, en premier lieu, un bureau d’étude de réaliser un état des lieux des différents domaines d’activités de Tanger. Les données résultant de ce travail de train seront au centre des débats programmés dans le cadre des 25 ateliers d’information et de concertation. Ce qui permettra, de ce fait, de relever les atouts et les potentialités dont dispose Tanger «considérée comme chef-lieu de la région», selon les responsables de ce projet.
Il ressort aussi de ces mêmes données les contraintes et les faiblesses dont souffre Tanger, mais sans oublier d’y apporter des solutions. La ville est exposée aux risques d’inondations, en raison, entre autres, de ses fortes pentes et falaises. Elle souffre toujours d’un taux élevé d’analphabétisme, l’arrondissement de Béni Makada détient le record avec un taux moyen de 35,7% du nombre total d’analphabètes. Ayant atteint en 2004 le taux de 20%, le chômage a pu, au cours des cinq dernières années, se stabiliser autour de 10%. Des mesures devront être prises pour améliorer les différents services. A titre d’exemple, la ville souffre d’un manque de moyens de transport en commun (un autobus est mis en service en 2010 pour 10.666 habitants).
Ce dernier s’est stabilisé durant les cinq dernières années à 10%, alors qu’il dépassait 20% en 2004. En ce qui concerne ses atouts et ses potentialités, évoqués dans ce rapport, Tanger se positionne par sa position géographique se donnant à la fois sur l’océan Atlantique et sur la mer Méditerranée. La ville se distingue par une activité industrielle diversifiée, notamment par ses industries textiles, chimiques, mécaniques, métallurgiques et navales. Elle s’impose ainsi dans comme une deuxième force industrielle, grâce à ses cinq zones industrielles. Son dynamisme est basé sur une infrastructure considérée comme la plus importante au niveau national, et ce grâce à un port gérant les flux de marchandises et voyageurs, et un port de plaisance et de pêche.

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