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Zagora : Clôture de la 6ème édition de la rencontre internationale du film Transsaharien

La porte du désert a abrité, du 17 au 20 juin, un festival d’une grande envergure en présence d’un parterre d’artistes marocains et étrangers. Lors de cette manifestation, un hommage a été rendu à Abdeljabar Louzir. Plusieurs artistes originaires du Maroc comme Driss Roukh, Houda Sidki, Hicham Bahloul, Rgagna, Touria Allaoui, Abdelkader Moutaâ, Hamid Zoughi, Fatima Regragui, Aziz Salmi, Abdessamad Miftah El Kheir, et d’autres ainsi que des cinéastes arabes, européens et africains sont venus pour participer à la 6ème édition de cette rencontre internationale.
Les projections et les activités programmées dans le cadre de ce festival se sont déroulées notamment à Dar Takafa, ainsi que dans différents espaces et sites et des hôtels. Ces derniers ont abrité des conférences en matière d’écriture de scénarios, de l’image…
Pendant trois jours, le public zagori était heureux de rencontrer des artistes, notamment marocains afin d’exprimer son amour et sa joie dans le cadre de ce festival. «Seule la passion peut permettre de pénétrer le secret de la relation qui unit les fils de cette ville au cinéma. Cette passion même est à l’origine de leur ambition de faire sortir la ville de sa marge géographique pour devenir culturellement un centre par le biais du cinéma transsaharien», a déclaré Ahmed Chahid, président de l’association Zagora du film transsaharien.
A travers un programme riche et diversifié, des hommes de lettres, artistes, cinéastes, journalistes, hommes et femmes avaient le plaisir de rencontrer et côtoyer la population du désert marocain pour découvrir la vie quotidienne et passer des moments conviviaux avec eux. Le moment le plus marquant de ce festival est l’hommage rendu au vétéran de la troupe Al Wafa de Marrakech, Abdeljabar Louzir. Cet hommage lui a été rendu en reconnaissance de ses apports au théâtre. Abdelajabar Louzir est un artiste unique en son genre grâce à son accent marrakchi, sa stature et sa présence. Lors de l’hommage, plusieurs intervenants ont attesté sur l’un des emblèmes de Marrakech. Selon les organisateurs, Abdeljabar Louzir reste un fils d’un théâtre qui a atteint sa maturité sans cadre fixe de référence, sans appartenance à quelque tendance que ce soit. Il est le fils d’un théâtre dont le nom est tout simplement Marrakech.

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