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Zagora : Le festival du film transsaharien rend hommage à Abdeljabar Louzir

© D.R

La Rencontre internationale du film transsaharien de Zagora souffle cette année sa sixième bougie. Le cinéma du désert est de retour du 17 au 20 juin. Comme à l’accoutumée, le désert sera à l’honneur. L’artiste Abdeljabar Louzir sera honoré lors de cette 6ème édition. Hommage lui sera rendu en tant que grand comédien marocain. Il avait entamé sa carrière sous l’ère coloniale au milieu des années quarante et aussi l’une des personnalités qui ont contribué par leurs actions artistiques et sportives, à la résistance et à la libération du pays. D’après le livre biographique paru récemment à l’initiative de l’écrivain journaliste Abdessamad El Guebbas, les débuts d’Abdeljebbar Louzir remontent à 1951, lorsqu’il a donné, aux côtés d’autres acteurs, une représentation théâtrale intitulée «Al Fatmi et Dawya» dans la salle du cinéma «Mabrouka». En tant que comédien, Abdeljebbar Louzir dont le nom est resté lié à la célèbre troupe théâtrale «Al Wafaa Al Marrakchia», reflète cette tendance naturelle vers les situations comiques et la créativité humoristique. Le festival du film transsaharien se veut aussi un rendez-vous des cinématographies du monde, dans la porte du désert. Il a pour vocation d’amener au public zagori des films qui n’ont quasiment pas d’autre occasion d’être projetés dans leur région.
L’ambition des organisateurs de ce festival est de nourrir le désir du cinéma chez les cinéphiles issus de la région. Pour l’édition 2009, une programmation riche, éclectique et surprenante sera proposée au public. Le programme propose une palette de films qui seront projetés, notamment Lola de Nabil Ayouch, Amour voilé de Aziz Salmi, Number One de Zakia Tahiri, Ce qui vous reste de la réalisatrice palestinienne Nada Al Yassir et Australie du réalisateur australien Baz Luhrmann. Les films qui seront projetés lors de cette sixième édition ont un trait commun avec la thématique du festival.
Ils appartiennent aux pays disposant d’une superficie désertique, comme le Koweit, le Tchad, la Tunisie, l’Algérie, les Etats-Unis, la Chine, et bien sûr le Maroc qui renferme toutes les potentialités d’un pays d’accueil cinématographique.
Outre la participation de comédiens, réalisateurs et artistes nationaux, le festival qui revêt une dimension internationale, accueillera des hôtes de l’étranger. Cette édition verra également l’organisation d’ateliers d’initiation aux métiers de cinéma, animés par des spécialistes en la matière. Cette tendance à l’initiation et à la formation va de pair avec l’absence de tout genre de compétitions entre films. Pas de prix, pas de classement, seuls le débat, la rencontre et l’échange priment pour les initiateurs de cette jeune expérience. Dans ce cadre, un colloque sera organisé en marge du festival sous le thème «L’enseignement–apprentissage de la culture de l’image et développement des ressources humaines».

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