Société

1.300 baraques ravagées à Fès

Dimanche 23 juin vers la fin de la journée, les marchands et les vendeurs du marché aux puces, (joutia), de Hafat Moulay Idriss, situé dans la commune urbaine de Zouagha, préfecture Zouagha Moulay Yaâcoub, à Fès ont fermé leur boutique après une journée fructueuse.
En ce jour de repos, l’activité bat son plein dans le marché en question. Cependant, vers les environs de 23 heures, le calme qui régnait toujours sur le secteur fut brisé. En effet, un terrible incendie fut déclaré. Le feu s’allumait et la fumée montait dans le ciel d’une façon spectaculaire créant un climat de panique dans les parages.
Les habitants des quartiers avoisinants, Ben Debbab et Chara, affolés ont dû quitter leurs habitations vers les rues de crainte qu’une catastrophe. Le vent, « chergui », qui soufflait ce soir dans la région a ravivé le feu. Chose qui a compliqué la tâche des éléments de la protection civile, qui ont trouvé du mal, au départ, à circonscrire l’incendie. 1300 baraques ont été complètement ravagées par le feu, provoquant d’importants dégâts matériels. Les victimes n’ont pas encore oublié la calamité de 1999, lorsqu’un pareil incendie avait détruit plus de 1000 baraques. En ce temps, Le conseil municipal de Zouagha, en collaboration avec une initiative privée, avait alors procédé à la reconstruction des échoppes au profit des victimes.
Maintenant, les sinistrés sont en majorité des petits marchants qui ont investi toute leur fortune pour gagner de quoi subvenir aux besoins de leurs nombreuses familles. Mbarek, un jeune marchand d’oranges déplore la perte de pas moins de 10.000 dirhams. « J’ai tout perdu. Ma petite boutique a été complètement transformée en cendres », a déclaré le jeune commerçant. Après cette catastrophe, les éléments du service régional de la police judiciaire de Fès a déclenché une enquête sur les causes qui ont été à l’origine de l’incendie. Après les investigations, il s’est avéré que le feu a commencé d’une baraque d’un marchand ambulant, B.D, 32 ans de Safi. Arrêté par la police, il avoue qu’il était entrain de picoler dans la baraque. Arrivé à un état d’ébriété, il laisse à côté de lui une bonbonne de gaz allumée qu’il utilise pour l’éclairage. Et c’est cette dernière qui a provoqué l’incendie dans tout le marché. Il a été déféré devant la justice en compagnie de huit autres énergumènes appréhendés par les éléments du service régional de la police judiciaire. Ces huit énergumènes ont profité de l’occasion au moment de l’incendie et ont procédé au vol des marchandises des autres baraques.

• Lahcen Meddas
Correspondance régionale

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