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16 nouveaux sites classés au patrimoine historique de Tanger

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Quelque 42 millions de dirhams ont été mobilisés, au cours des quatre dernières années, en vue de la réalisation d’une série de projets visant la protection et la sauvegarde de plusieurs sites historiques de la région.

Dotée d’un important héritage patrimonial, la ville du détroit poursuit l’opération d’inscription et de classement de ses anciens sites et bâtiments au titre des monuments historiques. A cet effet, l’Inspection des monuments historiques à Tanger a procédé, au cours de l’année 2015, et à l’initiative de la wilaya, à la réalisation de plusieurs «projets de classement s’inscrivant principalement dans le cadre de la protection et la valorisation du patrimoine architectural et archéologique», selon un rapport émis dernièrement.

Parmi une quarantaine de dossiers présentés, au début de l’année de 2015, et relevant du patrimoine historique de la ville, 16 sites viennent d’être classés. «Le reste de sites bénéficiant de cette opération vont bientôt être classés», ajoute la même source.
Il y a lieu de signaler que cette opération de classement a permis de mettre en avant des places publiques et des bâtiments datant de l’époque coloniale. Il s’agit, entre autres, de deux églises catholiques, des locaux du cinéma Mauritania ainsi que de plusieurs demeures traditionnelles et immeubles situés dans les rues de la Liberté, Salah Eddine Ayoubi, Marchane…

Outre cette opération d’inscription et de classement de ses sites culturels et historiques, Tanger a bénéficié dernièrement de plusieurs projets visant la restauration et la mise en valeur d’un certain nombre de ses célèbres monuments, notamment les Grottes d’Hercule et le Parc Perdicaris. Il s’agit aussi de la restauration des anciennes murailles juxtaposant la zone portuaire, et ce dans le cadre du projet de reconversion du port Tanger-ville. Le secteur vient également d’être renforcé par le projet de restauration de Bab Fahs, considérée comme l’une des célèbres portes d’accès à l’ancienne médina.

Il est à noter que quelque 42 millions de dirhams ont été mobilisés, au cours des quatre dernières années, en vue de la réalisation d’une série de projets visant la protection et la sauvegarde de plusieurs sites historiques de la région, et ce sans tenir compte de la province d’Al Hoceima. Parmi ces projets, figurent l’aménagement du site archéologique de Lixus et la réhabilitation de la Comandancia de Larache, dont les locaux datent de la période coloniale et servant à l’époque comme lieu de commandement pour les autorités espagnoles. Il s’agit aussi de la restauration de Dar Dbagh (tanneries) à Tétouan et d’un site archéologique à Ksar Sghir.

Concernant la province d’Al-Hoceima, celle-ci connaîtra la réalisation de plusieurs projets de réhabilitation de bâtiments et de zones historiques, et ce dans le cadre de l’ambitieux programme de développement (2015-2019), baptisé «Al Hoceima, ville phare de la Méditerranée».

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