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2ème phase de la régularisation des migrants : Plus de 25.000 demandes recensées

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Un comité technique pour examiner le reliquat des dossiers rejetés en 1ère instance

La régularisation des migrants se poursuit au Maroc. En effet, 25.690 demandes au niveau de 70 préfectures et provinces ont été enregistrées depuis le lancement de la 2ème phase, en 2016,  de cette opération. Cette annonce a été faite par la commission de régularisation et de recours qui a tenu sa première réunion, mercredi 22 novembre, à Rabat. Une réunion qui s’est tenue en présence de Driss El Yazami, président de la Commission et président du CNDH, Abdelkrim Benatiq, ministre délégué chargé des Marocains résidant à l’étranger et des affaires de la migration, Khalid Zerouali, wali, directeur de la migration et de la surveillance des frontières au ministère de l’intérieur, et des membres de la commission représentant les différents départements ministériels et la société civile. Sur l’état d’avancement de l’opération des demandes de régularisation, 58,32% des demandes reçues ont été émises par des hommes. Les demandes effectuées par des femmes représentent, quant à elles, 32,95% des requêtes alors que 8,73% sont émises par des mineurs. De ce fait, les membres de la commission ont pris la décision de mettre en place un comité technique chargé d’examiner le reliquat des dossiers rejetés en première instance en vue d’élargir au terme de l’opération le nombre de personnes régularisées. Pour cette même raison, la commission présidée par le CNDH a appelé à l’accélération de l’adoption des lois relatives respectivement à l’asile et à la refonte de la loi 02-03 relative à l’entrée et au séjour des étrangers au Royaume du Maroc, à l’émigration et l’immigration irrégulières.

Au cours de sa première réunion, la commission nationale de recours a souligné par le biais de ses membres que ces décisions s’inscrivent dans le cadre de la nouvelle politique migratoire lancée conformément aux orientations de Sa Majesté le Roi en septembre 2013. Elle rappelle à ce titre que cette politique a permis notamment l’ouverture du Bureau marocain de l’asile et des apatrides, la publication des circulaires d’octobre 2013 et de janvier 2014 offrant ainsi la possibilité aux enfants des migrants d’intégrer l’école publique (éducation formelle et non formelle).  De même qu’elle a contribué à l’élaboration des projets de lois relatifs à l’asile, la migration et la traite des personnes.

Dans ce sens, le Conseil national des droits de l’Homme rappelle que plus de 23.096 migrants ont profités de la première opération exceptionnelle de régularisation de la situation de séjour réalisée en 2014. Notons que la Commission nationale de suivi et de recours a pour mission de revoir, sur la base de critères conformes à la Constitution et au droit international des droits de l’Homme ou des critères humanitaires, les dossiers soumis aux commissions provinciales de régularisation. 

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