Société

A l initiative du ministère de l économie et des finances et l ONU Femmes : Débat sur la budgétisation sensible au genre à Marrakech

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Dans un contexte mondial marqué par une succession de crises, un débat sur les franges les plus vulnérables de la société s’impose. Dans ce sens, et dans le cadre d’un partenariat entre le ministère marocain de l’économie et des finances et l’ONU Femmes, une conférence de haut niveau sur la budgétisation sensible au genre (BSG) sera tenue les 9 et 10 novembre à Marrakech.
Cette conférence s’inscrit dans un agenda mondial sur l’égalité. «Vu le contexte de crises répétitives que l’on vit actuellement, des analyses confirment que l’exacerbation des inégalités s’ancrent davantage et touchent les franges les plus vulnérables de la population, notamment les femmes», explique Mohamed Chafiki, directeur des études et des prévisions financières au ministère des finances. Selon ce dernier, cette conférence aura pour objectifs d’une part de marquer une décennie d’engagement du Maroc en faveur de la promotion de la BSG, en tant qu’instrument au service de l’égalité et de l’équité de genre et enfin, de consolider les acquis et d’une autre part d’ouvrir de nouveaux horizons au développement de cette expérience dans un contexte mondial marqué par la succession de crises avec des impacts avérés sur l’accentuation des inégalités.  Par ailleurs, il est à noter, à ce titre, qu’à l’heure actuelle, des voix se lèvent pour revendiquer une réelle réforme de la législation financière. A ce titre, M. Chafiki confie à ALM une loi organique sur la BSG sera adoptée dans ce sens. «La dépense publique n’est pas neutre. Elle doit profiter à toutes les composantes de la société de manière à consacrer des principes tels que l’équité et l’égalité», note la même source, avant de préciser que «au Maroc nous avons réalisé de grandes avancées. En 10 années, nous sommes passés de 4 à 27 départements dont l’essentiel du budget est accompagné d’une approche genre. Procéder autrement serait synonyme d’échec pour toute politique publique».
Cette conférence de haut niveau sera également une occasion d’ouvrir le débat sur la viabilité des modèles de développement dominants. Il serait question de mettre le point sur des notions tels l’équilibre social, la croissance inclusive et autres et qu’il serait nécessaire d’inscrire dans toute politique publique. «A cette conférence prendront part les meilleurs spécialistes de la BSG. Tous les continents seront représentés. Il s’agit d’une adhésion internationale de haut niveau», note, non sans fierté, Mohamed Chafiki. En effet, des représentants de la Banque africaine de développement, la Banque mondiale, la Commission européenne et tant d’autres organisations renommées prendront part à ce grand rendez-vous.

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