Société

Affaire classée

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Dans la nuit du 22 septembre, les éléments de la PJ ont été avertis de la découverte d’un cadavre à la zone industrielle de Rabat. En arrivant sur le lieu indiqué, ils trouvent le corps d’un homme dans un état lamentable et sans aucun signe de vie. Transporté directement à la morgue, le médecin légiste qui l’avait examiné n’en revenait pas. Un vrai massacre à l’arme blanche! Sur le lieu où le corps du défunt a été trouvé, les policiers ont remarqué l’absence de traces de sang. Cette première remarque les a conduits à déduire que le corps de la victime avait été déplacé. Son état sanguinaire et le déplacement du corps s’expliquent aux yeux des enquêteurs d’homicide volontaire. La seule interrogation qui intriguait les investigateurs est de savoir si le crime avait été commis avec préméditation. Cette dernière conclusion est le résultat d’un malentendu entre connaissances. L’identification de la victime a révélé qu’il s’agit d’une brave personne sans histoire et sans antécédents judiciaires. Que pouvait-il bien avoir fait pour mériter une mort pareille ? Quel péché avait-il commis pour se faire massacrer de la sorte ? Deux jours après la découverte du cadavre, l’enquête n’a toujours pas avancé. Aucun témoin ne s’était présenté aux autorités et même l’informateur qui les avait avertis par téléphone était resté à l’ombre. Les déclarations des membres de sa famille n’ont pas avancer l’enquête. L’affaire a été confiée à la première brigade criminelle qui reprend l’investigation de son point de départ. Pour commencer, retour aux alentours du lieu de la découverte du corps dans l’espoir de trouver un indice pouvant avancer l’enquête. Rien à faire, toutes les recherches n’ont abouti à aucun résultat. Pas de traces de sang, aucune révélation et pas d’indice. Pendant que les policiers remuaient tous les environs, de bouche à oreille ils ont entendu d’une agression à plus d’un kilomètre du lieu où la victime a été trouvée. Dans un terrain vague du côté de Hay Errachad, ils découvrent une mare de sang très récente. Savoir si le sang appartenait effectivement à la victime, cela relève de la compétence du médecin légiste qui avait visité le corps au moment où il avait été amené à la morgue. Vingt-quatre heures après, le résultat des analyses confirme que le sang est bel et bien celui du défunt. À partir de là, c’est une autre paire de manche qui va commencer. Les renseignements recueillis dans les parages révèlent qu’une personne avait été agressée par des Subsahariens. Un autre sac de noeuds qui exige la mobilisation de toute la police de la capitale. Les Subsahariens sont installés entre Hay Errachad et Hay El Farah par centaine et en plus, ils représentent plusieurs nationalités. De toute façon, une chose est sûre, à chaque fois que les autorités décident d’organiser une rafle dans le cadre de la lutte contre l’émigration clandestine, cela mobilise plusieurs forces de l’ordre public. Mêmes les fonctionnaires des arrondissements urbains participent à la descente. L’autre élément qui s’ajoute aux difficultés de l’enquête n’est pas des moindres : les Subsahariens sont très agressifs. Finit le temps des pauvres immigrés à la recherche d’une meilleure vie. Désormais, nous avons affaire à des délinquants. Il y a quelques mois, la police avait arrêté le chef du réseau des passeurs Subsahariens en possession d’une armada d’armes blanches, une centaine de faux passeports et tout un matériel pour la falsification de faux billets de banque (voir photo). Une descente a eu lieu et plusieurs africains ont été arrêtés sans pour autant mettre la main sur les auteurs du crime. L’affaire sera certainement classée dans les archives des délits mystérieux : crimes non résolus !

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