Société

AFHEA: Le financement est une affaire de tous

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Conférence internationale de l’Association africaine d’économie et de politique de la santé

Quelles solutions pour financer la couverture santé universelle? Voici la question que se pose l’ensemble des pays africains réunis, du 26 au 29 septembre, à Rabat. En effet, la réunion se tient en marge de la 4ème édition de la conférence internationale de l’Association africaine d’économie et de politique de la santé (AFHEA). A cet effet, plus de 200 participants discutent des expériences de leurs pays, ainsi que les solutions qui peuvent remédier à la problématique de la généralisation de la couverture santé universelle.

Cette année, la conférence internationale, sous le thème «Les objectifs de développement durable, la grande convergence et la santé en Afrique», a choisi le Maroc comme pays hôte. En effet et grâce aux résultats atteints en matière de généralisation de la couverture sanitaire, le Maroc se positionne comme modèle de réussite pour le reste des pays africains. Aujourd’hui, plusieurs pays émergents relèvent à leur tour le défi. «Tous les pays du monde, et principalement les pays africains, ont un seul objectif : arriver à la couverture sanitaire universelle. Mais cet objectif n’est pas évident, à cause du financement», apprend-on de Radouane Belouali, président du Réseau d’économie et système de santé au Maghreb (RESSMA). L’objectif de la conférence est de se pencher principalement sur la question du financement.

«C’est une question que se posent tous les ministres de la finance, comme tous les ministres de la santé, et nous nous devons de transmettre le message de manière à ce qu’il soit bien compris par les autres politiques», poursuit Radouane Belouali. Elle aidera, entre autres, à définir le programme de recherche et identifier les lacunes de recherche concernant les thèmes abordés. Pour, enfin, pouvoir traduire les principaux résultats de la conférence en notes politiques et les communiquer aux décideurs. «200 économistes de la santé sont réunis aujourd’hui pour se pencher sur des questions importantes, notamment en ce qui concerne l’agenda du développement durable et les types de nécessités, sur le niveau international, pour permettre aux pays d’incorporer la santé comme un élément important du développement humain», apprend-on de Yves Sourteyrand, représentant de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) au Maroc, lors de la cérémonie d’ouverture.

En effet, il est prioritaire de concentrer l’aide et de partager les expériences, surtout en matière de couverture santé universelle, vu que cela demeure l’un des principes majeurs des objectifs du développement durable en santé, selon le représentant de l’OMS.

Maryem Laftouty

(Journaliste stagiaire)

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