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Après Elyazghi et Benjelloun, Mohamed Sassi débarque à la circonscription de Rabat-Océan

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Les responsables des partis de l’alliance de la gauche ne sont pas parvenus à mettre fin à leur désaccord concernant la présentation d’une candidature commune à la circonscription de Rabat-Océan. Le PSU (Parti socialiste unifié), le CNI (Congrès national ittihadi) et le PADS (Parti de l’avant-garde démocratique et socialiste), ont opté, lors d’une réunion jeudi dernier, pour le «chacun pour soi». Résultat des courses : Mohamed Sassi, secrétaire général adjoint du PSU, y dirigera la liste de ce parti au moment où Ahmed Benjelloun, S.G du PADS, dirige la propre liste de son parti. Les deux candidats de la gauche non gouvernementale feront face, entre autres, à Mohamed Elyazghi, premier secrétaire de l’USFP (Union socialiste des forces populaires).
Selon un membre du bureau politique du PSU, la décision prise au sujet de la circonscription de Rabat-Océan, surnommée la "circonscription de la mort", et la polémique qui l’a entourée n’auront pas de répercussions sur l’avenir de toute l’alliance. «Notre objectif est de parvenir, dans les jours à venir, à arrêter des candidatures communes pour un total de 75 circonscriptions et le travail continue dans ce sens», affirme Saïd Zeriouh. Pour ce dernier, l’alliance de la gauche vise à se conformer aux dispositions de la loi qui oblige les unions de partis à couvrir 75 % des circonscriptions électorales.
Selon des sources de cette alliance, les prochaines élections ne seraient qu’une partie du travail commun des trois partis qui ont décidé de prolonger leur action au-delà du rendez-vous électoral du 7 septembre prochain. «Nous nous sommes mis d’accord pour mettre de côté toute pratique pouvant remettre en cause cette alliance que ce soit avant, pendant ou après le scrutin», indique la même source en réponse aux "escarmouches" précédentes entre le PSU et le PADS autour de la circonscription de Rabat-Océan.
En plus de cette dernière circonscription, les trois partis s’affronteront dans d’autres villes du Royaume. Ce sera notamment le cas pour la circonscription Fès-Sud et dans toutes les circonscriptions électorales de Marrakech à l’exception de Marrakech-Ménara où les trois partis ont cautionné un candidat PADS.
Des sources de cette alliance indiquent qu’il restait aux trois partis d’arrêter la liste des candidates féminines. Une tâche non moins ardue vu les "ambitions" de chacune des composantes de cette union. Il a été ainsi convenu de confier à une commission tripartite le soin de parvenir à un accord sur l’ordre des candidates une fois que chaque parti en aura soumis une liste de dix.
Le 27 mai dernier, les trois partis avaient officialisé, à Rabat, leur alliance qu’ils avaient dénommé "Alliance de l’Avant-garde, du Congrès et du PSU" avec la lettre comme symbole électoral accompagné du slogan "une lettre pour l’avenir". Les difficultés avaient toutefois surgi dès le début avec une polémique entre le PSU et le PADS autour de qui se présenterait face à Mohamed Elyazghi à Rabat-Océan : Mohamed Sassi ou Ahmed Benjelloun. Face au blocage, il a été convenu que chaque parti présente sa propre liste et ses propres candidats alors que dans l’autre circonscription de Rabat (Chellah), cette alliance a cautionné la candidature de l’avocat Abderrahmane Benamrou.

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