Société

Asie-Afrique : L’heure du partenariat

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Une embellie dans les relations entre le Japon et la Chine, après des mois de crise diplomatique et la signature d’une  déclaration jugée historique et relative au nouveau partenariat stratégique afro-asiatique. Tels sont les deux principaux apports du Sommet Asie-Afrique de Jakarta, en Indonésie, qui a pris fin samedi 23 avril. Un sommet organisé sous la co-présidence des chefs d’Etat indonésien et sud-africain, Susilo Bambang Yudhoyono et Thabo Mbeki et qui a vu la participation des représentants de 100 pays.  
Des pays qui, à l’issue de deux jours de travaux, s’engagent désormais, en vertu de l’accord signé, à consolider leur solidarité politique et leur coopération économique et de développer leurs échanges socio-culturels. Même si un tel partenariat relève du « plus facile à dire qu’à faire », il n’en sous-entend pas moins l’attachement des pays des deux continents aux principes de la Conférence de Bandung, tenue il y a 50 ans et qui a été à l’origine du Mouvement des non-alignés, du Groupe des 77 et de la coopération Sud-Sud.
Représenté côté marocain par le Premier ministre, ce sommet a été l’occasion pour Driss Jettou de donner lecture du discours adressé par SM Mohammed VI aux participants. Un discours dans lequel le Souverain a affirmé que le Maroc, qui a participé activement au processus de mise en place de la nouvelle stratégie de partenariat afro-asiatique, enclenché dans le cadre de la Conférence des Organisations sous-régionales afro-asiatiques (AASROC), a la ferme volonté de contribuer pleinement à la réussite de cette importante et nouvelle initiative.
Le Souverain a souligné que le Maroc tient, à cette occasion, à rendre « un vibrant hommage aux pères fondateurs de notre action commune, qui ont jeté en 1955 les premiers jalons de notre solidarité» qui a permis « durant les cinquante dernières années d’obtenir des résultats probants et concrets en matière de libération politique de nos peuples et assurer le positionnement de nos deux continents sur l’échiquier mondial ».
« Il appartient donc à notre communauté de mettre en place un cadre institutionnel reposant sur des piliers solides, en l’occurrence une ferme volonté politique, l’engagement du secteur privé, l’association de la société civile, la promotion de l’intégration régionale, et la médiatisation de toutes les actions susceptibles de raffermir l’amitié entre les deux continents », a dit SM Mohammed VI qui a insisté sur la nécessité de mettre en place un « cadre juridique approprié, fondé sur des accords stimulateurs ayant trait à l’encouragement et la protection des investissements et à la non-double imposition ».  
Ce sommet, nous apprend la MAP, a également été l’occasion pour Driss Jettou d’avoir de nombreux entretiens avec plusieurs chefs d’Etat et hauts responsables africains et asiatiques, en l’occurrence le président pakistanais, Pervez Musharraf,  le président du Malawi, Dr Bingu Wa Mutharika, la présidente des Philippines,  Gloria Arroyo et le ministre indien des Affaires étrangères, Natwar Singh. Au menu de ces entretiens. Les échanges commerciaux; les investissements conjoints dans des secteurs comme les phosphates, l’industrie pharmaceutique et l’industrie minière; l’intégrité territoriale du Royaume. Egalement au menu des rencontres qu’a eues le Premier ministre, la relance de l’UMA.
Driss Jettou s’est ainsi entretenu avec son homologue tunisien, Mohamed Ghannouchi, sur cette question.  Cette entrevue a porté, en outre, sur les moyens de développer les relations de coopération entre les deux pays et les résultats de la dernière session de la Commission mixte maroco-tunisienne. Auparavant, M. Jettou avait reçu le ministre mauritanien des Affaires  étrangères, Mohamed Vall Ould Bellal.

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