Les travaux d’une rencontre sur la situation des assistantes sociales et les conditions de leur formation et de leur encadrement aux plans législatif et réglementaire ont débuté mercredi à Rabat, à l’initiative de la Ligue marocaine pour la protection de l’enfance, en collaboration avec l’Unicef. Tenue sous la présidence d’honneur de SAR la Princesse Lalla Amina, cette rencontre de deux jours se propose notamment de définir les contraintes rencontrées par les assistantes sociales lors de l’exercice de leur profession et le développement de la réflexion sur l’élaboration des grandes lignes d’un projet de statut spécifique à cette profession.
Organisée dans le sillage de l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH), elle offre aussi l’opportunité d’échanger les idées, les opinions, les connaissances et les expériences sur la problématique de l’action sociale au Maroc et sur les défis à relever pour capitaliser le travail des acteurs sociaux et améliorer la qualité des prestations sociales fournies à la population cible. A noter que ces journées de réflexion connaissent la participation de plus de 70 assistantes et travailleurs sociaux, représentant les différents secteurs et services sociaux publics et privés du Royaume, y compris ceux de la Gendarmerie et des Forces Armées Royales.
Dans une allocution à l’ouverture de ces travaux, le secrétaire général de la Ligue, Mohamed Taher Alaoui, a indiqué que le rôle de l’assistante sociale demeure "un facteur déterminant dans tout développement social qui vise à renforcer la protection des personnes démunies et à sauver les enfants dans des situations difficiles, les femmes victimes de violences et les familles qui souffrent de l’exclusion".