Société

Association Zaouia El Khadra pour l’éducation et la culture: Un mariage cinq sur cinq

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Vendredi dernier à Fès, cette structure, présidée par Mohamed Bensouda El Wazir et sa conjointe, Latifa Boutaleb, a gracieusement offert, en étroite collaboration avec un mécène ayant requis l’anonymat, un mariage collectif à dix couples issus de couches sociales défavorisées.
Pour organiser cette fête à la fassie comme il se doit, les philanthropes n’ont pas lésiné sur les moyens (cf. reportage photos).

Ainsi, l’ensemble des personnes présentes à la cérémonie, précédée jeudi de la signature de l’acte de mariage, ont trouvé leur compte. Pour leur part, les mariées bénéficiaires et leurs proches n’ont pas manqué de manifester leur joie lors de cette cérémonie qui a démarré à peu près à 18h. «Je suis très contente ! Je n’avais pas à préparer pour la fête. Je n’ai fait qu’accepter l’offre de l’association dont mon mari, membre de la famille, m’a parlé !», indique à ALM une jeune mariée de 20 ans. Les époux abondent dans le même sens. «J’ai essayé de préparer mon mariage, hélas ! je n’ai pas pu le faire par manque de moyens! C’est pourquoi je dois une fière chandelle aux organisateurs que j’ai connus par le biais d’une voisine et qui se sont avérés à mes yeux des personnes de bonne intention», déclare un jeune de 23 ans. Aussi, les parents des couples partagent le même sentiment jovial.

«Ce sont des intermédiaires mécènes qui m’ont parlé de ladite structure. Je suis très contente pour ma fille et ses pairs bénéficiaires. Sincèrement je suis issue d’un milieu assez modeste et je ne m’attendais pas à une cérémonie pareille», précise la mère d’une mariée âgée de 22 ans. «Nous avons entrepris des recherches approfondies pour entrer en contact avec Zaouia El Khadra pour l’éducation et la culture. Vous savez ! Il est difficile, pour un marchand de légumes qui a une marge de gain de 20 à 30 DH par jour, d’organiser une fête.

D’ailleurs j’ai loué un costume pour assister au mariage de mon fils !», confie le père d’un jeune époux.
A leur tour, les initiateurs, qui se sont vus adresser des prières par les bénéficiaires, ne se sont pas privés, outre quelques sympathisants avec l’association, de vibrer aux rythmes de la joie procurée lors de la cérémonie. De même que l’on pouvait tire une certaine jubilation dans les yeux des personnes ayant collaboré à l’organisation du mariage.
De plus, une cuisinière était installée, un peu plus loin, pour préparer un «trid» pour que les personnes présentes y goûtent.  

Entre transes, musique et liesse, la soirée s’est étalée jusqu’à environ minuit. Après quoi, les couples nouvellement unis par les liens sacrés ont été acheminés vers un hôtel de la ville pour passer leur nuit de noces. De surcroît, les organisateurs n’envisagent pas, selon leurs dires, de livrer ces jeunes à leur sort. Pour cela, ils ne cessent pas de leur donner des conseils ou les orienter pour faire face aux difficultés de la vie.  

Pour rappel, l’association a déjà organisé un mariage en 2013 au profit de quatre couples.

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