Société

Baccalauréat : La nouvelle version

Le nouveau système du Baccalauréat dans sa phase transitoire est entré en vigueur l’année dernière avec l’organisation du normalisé au niveau régional pour les élèves de la première année du cycle du Baccalauréat. Il est désormais établi que le passage d’un niveau à l’autre se fait à travers le contrôle continu et que la nouvelle procédure consiste à passer les examens du Baccalauréat sur deux ans.
La première année l’examen normalisé a lieu sur le plan régional vers la fin de l’année scolaire, mais les épreuves concerneront seulement trois matières (dites secondaires). Ces matières ne feront plus partie des épreuves lors de la deuxième année quand l’examen normalisé sera organisé au niveau national et qui sera concentré sur les deux matières de spécialisation propres à chaque option. L’une des matières en question devra être traitée obligatoirement en langue arabe, tandis que la deuxième pourra être traitée dans une langue étrangère que le candidat choisira de son propre chef. Et ce, en plus de deux autres examens en langues et en culture. Les résultats seront pris en considération comme suit : 25 % relatifs à l’examen régional, 25 % dépendra du contrôle continu lors de la deuxième année, alors que le normalisé au niveau national sera compté à 50 %. En cette session de février 2003, plus de 24.000 candidats dont 45,25 % de filles se sont présentés, aux épreuves du Baccalauréat, selon un communiqué du ministère de l’Education nationale et la Jeunesse. Parmi ces candidats, 99 seulement proviennent de l’enseignement privé. En ce qui concerne l’enseignement public, les chiffres selon les branches montrent une dominante des options littéraires et linguistiques avec 12 941 candidats.
L’option sciences expérimentales compte 9738 candidats et les sciences mathématiques 320. Pour les branches de l’enseignement original, ils sont 278 tandis que les branches technico-commerciales le chiffre est de 476 candidats et enfin les branches technico-industrielles avec 327 candidats.
Quatre-vingt et un des 99 candidats de l’enseignement privé se présentent dans la branche des sciences expérimentales, 9 en lettres, 4 en sciences mathématiques et 5 en technique commerciale. Outre les chiffres et les réformes fondamentales visant à redorer le blason d’un système d’éducation de plus en plus terni, les élèves ne disposent plus d’une conception déterminée de la notion du Baccalauréat.
La plupart d’entre eux adoptent une attitude pessimiste quant à un avenir incertain et flou. Le parcours universitaire a beaucoup perdu de sa luisance des années 70 et 80. La première réflexion d’un élève est : «supposons que le passage à l’université se passe sans encombres, que ferai-je par la suite ?». L’allusion est, bien entendu, faite au marché de l’emploi qui s’ouvre plutôt devant les diplômés des instituts supérieurs privés et trop chers pour le citoyen moyen. Toutefois, le nouveau système est appliqué, et il va falloir un peu de temps pour se prononcer sur son efficacité par rapport aux années révolues.

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