Société

Bachiri : «l’entreprise doit être humaine»

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ALM : L’AGEF a lancé un Prix RH dont la première édition vient de se dérouler au mois de mars. Que représente un tel prix pour votre association ?
Mohamed Bachiri : C’est première initiative du genre sur le plan national. Pour l’AGEF, l’intérêt réside avant tout dans sa volonté de récompenser les compétences et de faire connaître les meilleures pratiques sur le plan gestion et développement du capital humain au sein des organismes se trouvant au Maroc. Et ce processus nous a permis d’établir un cahier des charges réunissant toutes les composantes nécessaires à la bonne gestion des ressources humaines. Le Prix RH, ouvert aux organismes privés et publics, a été décerné à trois gagnants parmi les douze entreprises qui s’y sont portées candidates. L’AGEF compte ainsi inciter les organismes à entreprendre des politiques de gestion des ressources humaines innovantes et adaptée au contexte socio-économique.

Quel rôle jouent les ressources humaines dans la compétitivité d’une entreprise ?
La compétitivité n’est pas seulement une question de chiffre comme on a tendance à le croire très souvent. Pour une entreprise, la clé de la réussite, ce sont ses collaborateurs et collaboratrices, dont les compétences sont adaptées aux besoins. C’est-à-dire un personnel formé pouvant suivre les changements qui l’entourent sans aucune difficulté. L’entreprise est appelée, aujourd’hui, à s’ouvrir sur ses ressources humaines, à être à leur écoute. Elle doit être, avant tout, une entreprise humaine. Et cela suppose qu’elle doit adopter un management participatif.

L’AGEF tiendra les 24 et 25 mai à Casablanca, son congrès. Sur quoi portera-t-il ?
L’un des objectifs essentiels de notre association, c’est de stimuler la réflexion et favoriser l’échange permanent d’expériences et d’expertises. Notre congrès s’inscrit dans l’actualité, puisqu’il portera sur la mondialisation, la diversité et l’impact sur la fonction des ressources humaines. L’objectif, pour nous, est de débattre des effets de la mondialisation sur la fonction RH. Les échanges des experts nous permettra de sortir avec des recommandations que nous allons, bien entendu, intégrer dans le processus de notre activité.

Quels sont vos chantiers à venir ?
L’AGEF veut d’abord poursuivre son chemin en assurant ses cycles de formations, dont celui du code du travail au niveau des DRH. Malgré l’entrée en vigueur de ce dernier, nous constatons qu’il y a toujours un besoin d’information et de sensibilisation par rapport à son contenu. Nous avons, aussi, pour projet, d’annoncer au mois de juin prochain les résultats d’une enquête sur la fonction des ressources humaines dans les PME. Sa finalité est d’identifier les problèmes de gestion. Nous voudrions, par ailleurs, renforcer notre activité en constituant un lobbying pour ce qui est des textes de loi et contribuer au réseau africain « AFDIP ». Dans deux ou trois ans, l’AGEF pourra aboutir, grâce à sa mission, à la reconnaissance d’utilité publique.

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