Société

Bien-être : L art de vivre au profit des jeunes incarcérés

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«Exister est un fait, vivre est un art», la doctrine de l’humanitaire Sri Sri Ravi Shankar s’étend au Maroc. Le fondateur de l’association internationale des valeurs humaines communément appelée «Association Art de vivre» a transmis cet engouement du bien-être aux Marocains. Présente au Royaume depuis 2004, l’antenne marocaine de cette association, ayant un statut consultatif spécial des ONG auprès des Nations Unies, a choisi de démocratiser l’Art de vivre et le mettre au service des gens les plus nécessiteux. L’expérience a démarré dans le quartier de Sidi Moumen où les membres marocains de l’Art de vivre ont procédé à la formation des jeunes aux techniques de respiration et de méditation initiées par le fondateur de Sri Sri Ravi Shankar.
L’objectif principal est d’apprendre à gérer les émotions négatives. Ces actions ont été également multipliées dans d’autres quartiers de la métropole pour arriver aux centres pénitenciers. «Nous avons introduit ces pratiques dans les maisons de correction des délinquants où une de nos coachs se rend régulièrement pour  donner des séances de développement personnel aux jeunes détenus», souligne Nabil Safieddine, président de l’association Art de vivre Maroc. Et de poursuivre que «notre ambition est de bâtir un monde sans stress ni violence et ce en améliorant la qualité de vie de tout un chacun sans discrimination sociale ou raciale». Tout se joue autour de l’acceptation de soi et de la gestion du stress. Un nettoyage interne se fait par le biais de simples exercices basés sur des techniques de yoga, en l’occurrence la respiration. Les fruits ont été vite récoltés, puisque l’ensemble des détenus ayant pris part aux séances de l’Art de vivre ont rompu avec le remord qui les rongeait et se sont débarrassés de toutes les chaînes du passé et l’amertume du vécu.
Le champ d’activité de l’association Au Maroc couvre également l’assistance post traumatique suite à des catastrophes naturelles, la lutte contre la pauvreté, le travail des enfants et la violence à l’égard des femmes. Par ailleurs, l’association ouvre ses portes au grand public en quête de la Zen attitude. Des stages réguliers figurent sur l’agenda marocain de l’Art de vivre. Ces séances de partage et de découverte ont pour thème l’initiation à la méditation du Sahaj Samadi et la respiration du Sudarshan Kria. Deux techniques qui sont complémentaires permettant de relier entre le corps et le mental évacuant ainsi toutes les charges émotionnelles. «La particularité de la Surdashan kria est de rééquilibrer les niveaux d’existences en l’occurrence le corps, le souffle, le mentale, et l’égo au moment où le Sahaj Samadi permet d’éliminer les mauvaises impressions cristallisées dans notre pensée», précise Stephane Ayrault, formateur permanent de l’Art de vivre en Europe . Si la respiration vient donc harmoniser l’être, la méditation agit comme une éponge qui absorbe toute la négativité timbrée dans l’inconscient. Un petit ménage s’impose afin de dépoussiérer les lourdes charges du passé pour s’ouvrir sur un présent épanoui et paisible.

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