Société

Carrières et emplois : Les employés des bureaux de vote

A l’approche des échéances électorales, la mission dont est investie l’administration chargée de l’organisation des élections, prend une tout autre configuration en matière de ressources humaines. En règle générale et sur la base d’expériences étrangères, cette dernière a pour premier objectif, de mettre en place « un service peu coûteux à tous les électeurs admissibles de voter », souligne une publication électronique spécialisée en ce domaine. Elle contient des renseignements complets sur tous les aspects de l’administration électorale, réalisée avec la collaboration notamment du centre de recherche pour le développement international (CRDI). Il ressort des conclusions de cette étude que la méthode de recrutement appropriée doit s’établir sur des responsabilités qui déterminent les critères d’emploi et de recrutement. Quelle est donc l’approche pour établir le premier contact ?
Les auteurs rappellent qu’il faut se pencher d’abord sur « la disponibilité d’un bassin de personnel expérimenté ayant oeuvré à des élections passées ». Le seul risque demeure, celui d’écarter les postulants qualifiés. Par ailleurs, les responsables peuvent cibler aussi certains groupes professionnels, comme les avocats, les employés de banques ou encore les enseignants. Lorsque ce sont les écoles qui servent de bureaux de vote, cette dernière catégorie socioprofessionnelle, est la plus apte.
Dans le même registre, et notamment dans « les régions où le chômage règne, les dirigeants des groupes communautaires et civiques sont habituellement aptes à recommander ceux dans la communauté qui ont les qualités nécessaires au travail dans les bureaux de vote », précise la publication sus-citée. L’autre alternative proposée par les experts porte sur l’embauche des personnels d’autres agences gouvernementales. Avantages : les coûts restent à la charge de l’organisme d’origine. D’autant plus, si le jour de vote est une journée travaillée. Dans les pays en voie de développement, ce personnel est initié aux procédures bureaucratiques, et peut transmettre au public les notions de responsabilité, de service public et du respect des procédures.
Toutefois, le principal hic demeure la question de la neutralité politique de ces personnes. Une autre méthode de recrutement est proposée, il s’agit de l’annonce des postes à pourvoir à travers les médias (campagne publicitaire ou rencontres communautaires). L’intérêt réside dans la mise en avant du processus de transparence et l’équité de la procédure de dotation. En revanche, cette méthode demande plus d’efforts dans l’évaluation des qualités des postulants. Sous d’autres cieux dans les pays où la profession d’éducateurs civiques est installée, il est également conseillé de les consulter afin de dresser une liste des éventuelles recrues.
Ces dernières sont remarquées lors des visites des éducateurs dans les communautés. Et enfin, en dernier lieu, les gestionnaires des bureaux de vote peuvent avoir la compétence de recruter le personnel nécessaire. A ce niveau, c’est une véritable répartition du travail de recrutement qui est visée. Par conséquent, la pression sur le personnel administratif diminue. Elle reste également une bonne méthode de recrutement dans les régions éloignées.

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