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Casablanca : Les pharmaciens en grève le 30 mars

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Il s’agit du deuxième débrayage en l’espace de 3 semaines

Les officines de Casablanca observeront une nouvelle grève le jeudi 30 mars. Celle-ci aura lieu le même jour que la grève nationale des médecins du secteur privé. Il s’agit de la deuxième grève en l’espace de trois semaines, le premier débrayage avait eu lieu le 7 mars dernier. Le Syndicat des pharmaciens d’officine de la wilaya du Grand Casablanca tiendra ce mercredi une réunion pour fixer les modalités et la durée de la grève. «Nous allons nous réunir pour déterminer la durée de la grève : 24h ou 48h. Les pharmacies de garde seront fermées», indique Dr Oualid Amri, président du Syndicat des pharmaciens de la wilaya de Casablanca. Et d’ajouter : «Les pharmaciens d’officine porteront le brassard dès la semaine prochaine en signe de protestation contre l’anarchie qui règne dans la profession».

Quant à la décision d’observer une grève nationale juste après la formation du nouveau gouvernement, celle-ci reste maintenue comme nous le confie le président du syndicat. Ce nouveau sit-in qui aura lieu le 30 mars avait été envisagé par le syndicat au cas où les doléances des pharmaciens de Casablanca ne seraient pas satisfaites. Il faut dire que les sanctions disciplinaires prononcées par les conseils de l’Ordre des pharmaciens et qui viennent d’être publiées dans le Bulletin officiel n°6552 du 16 mars 2017 n’ont pas arrangé la situation. En effet, ces sanctions qui varient entre 2 et 3 jours de fermeture concernent les pharmacies exerçant à Tétouan, Salé, Kénitra , Meknès et Nador. Aucune sanction n’a été publiée pour les officines de Casablanca.  A ce sujet, Dr Amri avoue ne pas comprendre sachant que les sanctions disciplinaires concernent une dizaine de pharmacies à Casablanca. Avec cette nouvelle grève, le président du syndicat espère mettre fin à cette anarchie qui met en péril les petites pharmacies. Les pharmaciens  sont décidés à profiter de cette journée pour faire entendre leur voix. Ils réclament leur «dignité» qui serait, à leurs yeux, bafouée. Ce mouvement de protestation fait suite à plusieurs infractions commises dans la profession, à savoir le non-respect des horaires d’ouverture et de fermeture des officines, la non publication des sanctions prononcées lors des sessions disciplinaires par les conseils ordinaux dans le Bulletin officiel ou encore le non-respect du PPV par l’octroi de remises sur les médicaments. En outre, les pharmaciens revendiquent à l’instar des médecins une couverture médicale et une assurance  retraite.

Rappelons que 200 à 300 pharmacies sont en situation de quasi-faillite à Casablanca.  Au niveau national, la Fédération nationale des syndicats des pharmaciens du Maroc estime que 35% des pharmacies au Maroc sont en faillite.

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