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Ce que nous ont coûté les accidents de la route en 2012 : 4.000 morts et une perte de 2 points du PIB

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L’économie marocaine perd l’équivalent de deux points du PIB à cause des accidents de la route. C’est ce qu’a relevé Aziz Rabbah, ministre de l’équipement et du transport, mardi 3 septembre, à l’ouverture d’un séminaire international de formation technique sur «La sécurité et la signalisation routières».

«Conscient de l’importance que revêt la gestion de la sécurité routière, le ministère de l’équipement et du transport a mis en œuvre une stratégie nationale intégrée en la matière», a indiqué le ministre dans une allocution, dont lecture a été donnée par le secrétaire général Belarbi Redouane. 

Et selon le ministère, cette stratégie s’articule principalement sur la refonte de la législation, le renforcement du contrôle et le suivi des sanctions, la formation des conducteurs, la réforme des systèmes des examens du permis de conduire et l’adaptation des infrastructures routières et des voiries. Pour ce qui est des réalisations de cette stratégie, le département de Aziz Rabbah cite l’institutionnalisation du Comité interministériel de la sécurité routière, présidé par le chef de gouvernement, l’adoption d’un nouveau code de la route et la mise à niveau du réseau et des équipements routiers.

Organisé dans le cadre de la 4ème convention du protocole de coopération tripartite Maroc-Japon-pays tiers, signée en septembre 2012, ce séminaire de formation technique profite à 20 participants, représentant cinq pays francophones africains, à savoir le Cameroun, le Mali, le Niger, la Mauritanie et l’Union des Comores.

De son côté, Hirose Shinichi, conseiller de l’ambassade du Japon au Maroc, a souligné que le Royaume dispose d’une «excellente infrastructure routière l’érigeant en un modèle pour les pays africains». Toutefois le pays fait face à un véritable défi inhérent à la sécurité routière, a-t-il relevé. Evoquant un chiffre de 4.000 morts dans les accidents de la route durant l’année 2012, «un niveau très élevé à l’échelle internationale», M. Shinichi a salué les mesures engagées par le Maroc pour contenir ce fléau, notamment en matière de sensibilisation. Si l’infrastructure routière est indispensable pour la croissance économique, le véritable défi demeure l’entretien et l’optimisation du réseau routier, a-t-il estimé, soulignant, à ce propos, l’importance de ce séminaire, qui se poursuit jusqu’au 27 courant à l’Institut de formation aux engins et à l’entretien routier (IFEER).

Figurent au programme de ce séminaire des visites à des chantiers, à des ateliers d’entreprises et à des établissements publics. Ce séminaire, qui fait figure de plate-forme d’échange d’expériences et d’expertises, concerne les domaines de l’entretien des routes, la sécurité routière et la gestion de la maintenance assistée par ordinateur. L’IFEER est le fruit d’une coopération fructueuse entre le Maroc et le Japon. Depuis sa création en 1993, il a assuré la formation à plus de 8.000 stagiaires marocains des secteurs public, semi-public et privé, en plus de 341 stagiaires d’autres pays africains.

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