Hassan Chami, président de la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM), s’est dit confiant en le nouveau gouvernement présidé par une «personnalité au fait des problèmes économiques et de l’entreprise».
Dans une déclaration à la première chaîne de télévision nationale « TVM », M. Chami a dit apprécier « avec optimisme ce nouveau gouvernement, surtout qu’il a à sa tête Driss Jettou, un expert des problèmes économiques qui contribue à la solution des problèmes de l’économie marocaine ». Le nouveau gouvernement « comporte des jeunes et des potentialités économiques, ainsi que des personnalités rompues à la gestion économique », a relevé M. Chami, soulignant la nécessité de voir ce nouveau gouvernement accorder un intérêt particulier aux relations socio-économiques au Maroc et identifier les problèmes en suspens.
Parmi les problèmes sur lesquels doit se pencher le nouveau gouvernement, a-t-il indiqué, figurent « en premier lieu la mise à niveau de l’entreprise, surtout que nous sommes à quelques années seulement de la date butoir de l’entrée en vigueur de l’accord du GATT, et la solution des problèmes des rapports sociaux au sein de l’entreprise, déclarant, dans ce cadre, attendre du gouvernement de présenter une vision qui permettra à l’investisseur de contribuer de manière efficace au développement de l’économie nationale ». la CGEM, rappelle-t-on, avait à l’occasion des élections législatives du 27 septembre 2002, publié un mémorandum dans lequel elle précise et arrête ses positions à l’égard de l’ensemble des questions qui préoccupent le patronat marocain, notamment en ce qui concerne le code de travail et les problèmes liés à l’emploi et à l’investissement.
Pour la CGEM, la non adoption par le gouvernement sortant d’un code de travail tranchant dans les questions de la flexibilité et du droit de grève constitue l’une des failles du gouvernement d’alternance.