Société

Célébration : La fête de fin d’année, une clôture en apothéose

© D.R

Gai, gai l’écolier, c’est demain les vacances ! À la fin d’une année scolaire de dur labeur, rien de mieux que des vacances bien méritées. Mais là encore, faut-il garder un bon souvenir de l’école pour y revenir avec plaisir l’année suivante. Alors, pour célébrer l’achèvement des cours, rien de tel que l’incontournable fête pour remercier les professeurs, récompenser les bons élèves et renforcer son appartenance à l’école. «La fête de fin d’année est le rendez-vous tant attendu des écoliers. Et ce en dépit de leurs âges et niveaux scolaires. Cette festivité est une occasion pour faire sortir les enfants du rythme monotone des cours, du stress des examens et aussi pour célébrer leur réussite. Les fêtes de fin d’année scolaire sont aussi une occasion pour rapprocher l’école des enfants et de consolider la relation élèves-enseignants. C’est un moment de partage, de découverte, de solidarité et de connaissance», a souligné Laila Moustakim, éducatrice à Casablanca. Ainsi, kermesse, spectacle, chorale… quel que soit le choix de la célébration, cela demande un minimum de préparation ! La fête ayant lieu au mois de juin, elle se fait généralement en plein air, dans la cour de l’école : l’occasion pour les enfants de s’amuser lors de jeux organisés. «C’est un large plateau diversifié. Le spectacle comprend à la fois le chant, le théâtre, la poésie et la danse. La mise en scène de ce spectacle est une façon de sensibiliser les enfants à l’activité artistiques en général. La préparation se fait bien à l’avance. Et ce à travers l’activité parascolaire que nous instaurons au début de chaque année scolaire. Ces activités nous aident à détecter les talents de chaque élève.  Et nous facilite son orientation vers l’activité qui correspond le plus à son profil», a expliqué à ALM Laila Moustakim. Mais pas seulement, l’école peut profiter de cette opportunité pour recolter des fonds qui serviront à financer des activités pour l’année suivante (les costumes, l’animation et autres).  Le meilleur moyen pour cela est la fameuse kermesse. Les parents et les enseignants se partagent les tâches en tenant des stands de jeux, de nourriture, de boisson ou encore de maquillage payants à petits prix. Sans oublier les tombolas, dont les tickets sont vendus bien avant la fête aux parents friands de surprises pour leurs enfants. «La fête de fin d’année n’est pas uniquement une affaire d’enfants mais également de parents qui se sentent impliqués et soucieux du succès de cet événement. Certaines mamans ont contribué à la conception des costumes et aux maquillages des participants… Les semaines de préparations sont un véritable bonheur… On travaille en ruche, chacun met sa touche dans une ambiance de convivialité et d’entraide», a souligné Mme Moustakim. Certaines écoles privilégient plus les spectacles, avec des chants ou de petites scènes, ou bien carrément des expositions réalisées par les enfants sur la base de leurs activités artistiques de toute l’année scolaire. «J’invite tous les parents à encourager leurs enfants à participer à ce genre de fête… Cela leur sera d’un grand apport… Les enfants seront en mesure de vaincre leur timidité de plus que la participation aux fêtes leur permet de forger leur personnalité», a conclu Mme Moustakim. Quel que soit donc le type de fête de fin d’année scolaire, elle demeure un très bon souvenir pour les enfants, les parents et les enseignants. Un véritable couronnement des efforts de toute l’année.


 Le trac de la scène chez l’enfant
C’est bientôt le spectacle de l’école, du cours de théâtre ou de danse… La tension monte ! Votre enfant a le trac de se retrouver devant le public et vous êtes aussi un peu angoissés. Il sera confronté pour la première fois à un «public», et quel public! Les parents, grands-parents, oncles et tantes, la tension est à son maximum. Il faut coordonner les gestes et la parole et surtout ne rien oublier, que d’émotion! Une petite représentation préparée depuis des mois avec l’enseignant, ce n’est pas rien pour l’enfant. Il faut donc nourrir sa confiance en lui-même. Il ne faut avoir de cesse de lui répéter qu’il est le meilleur et qu’il est capable d’épater tout le monde. Rougissements, palpitations, estomac noué, panique, voix tremblante, vous pourrez ainsi éviter tous ces désagréments à votre enfant. En plus, vous allez aider votre enfant à vaincre sa timidité qui, à la base, n’est pas une pathologie, mais une forme d’anxiété paralysante pouvant aller jusqu’à l’isolement social et affectif.

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